"Garanties de sécurité" apportées à l'Ukraine : "On a besoin de continuer à faire monter la pression sur la Russie", défend le ministre Benjamin Haddad
Après une nouvelle réunion de la "Coalition des volontaires", 26 pays en soutien à Kiev ont pris l'engagement de soutenir l'Ukraine "sur le sol, en mer ou dans les airs" en cas de cessez-le-feu avec la Russie, a dit Emmanuel Macron. Il faut aussi mettre plus de pression sur Moscou estime le ministre délégué chargé de l'Europe.
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Invité sur France Inter, jeudi 4 septembre, Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe, se félicite qu'il y ait "un alignement entre Européens, Américains, et Ukrainiens pour trouver la voie d'une paix durable en Ukraine". Donald Trump et son administration ont clairement dit que Washington contribuerait aux "garanties de sécurité" apportées à l'Ukraine, a assuré le président français. Il y a eu une réunion entre dirigeants européens et le président ukrainien jeudi, et un échange téléphonique avec Donald Trump. "On a besoin de continuer à faire monter la pression sur la Russie, la pression économique, la pression militaire à travers la livraison d'armes. On a besoin par la suite d'avoir un cadre avec les Européens et les Ukrainiens pour s'assurer que la guerre ne reprenne pas immédiatement", poursuit Benjamin Haddad.
"Si on veut pouvoir avoir, après la cessation des combats, une paix durable et dissuader la Russie de reprendre l'agression, nous aurons besoin de garanties de sécurité qui passent par un soutien à une armée ukrainienne forte, indépendante", ajoute le ministre français. "Donc quand la Russie parle de démilitariser l'Ukraine, c'est inacceptable et nous aurons besoin d'avoir une présence d'Européens sur le terrain. Et si les Américains parlent de ces garanties de sécurité, c'est parce qu'ils partagent cet objectif de faire en sorte que la paix qu'on pourra signer demain soit durable et que la Russie ne l'utilisera pas pour réarmer et réattaquer l'Ukraine", justifie-t-il.
"Il y a 35 pays qui souhaitent participer à ces garanties de sécurité, à la coalition des volontaires, et 26 pays qui ont donné des précisions sur le type d'engagements qu'ils auraient. C'est la France, le président de la République, qui a lancé cette dynamique pour que les Européens prennent leurs responsabilités", argumente Benjamin Haddad. Parce que "le risque c'est d'avoir une posture de faiblesse vis-à-vis de la Russie".
Les garanties de sécurité concernent "une force de dissuasion qui signale à la Russie que nous serons aux côtés des Ukrainiens sur le temps long, pour prévenir une nouvelle guerre. Il faut une armée ukrainienne qui restera forte" pour contrer "les demandes de la Russie de démilitariser l'Ukraine". Selon Benjamin Haddad, "les Européens devront s'habituer à vivre avec cette menace que représente la Russie durablement". Cette force de réassurance, c'est la seule solution "si on veut pouvoir avoir une paix durable". "Ce que j'ai vu, y compris dans l'appel avec le président des Etats-unis, c'est effectivement une unité des Européens, des Américains, des Ukrainiens pour demander la paix, les garanties de sécurité et la fin des combats", conclut le ministre français.
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