Les dirigeants des partis politiques grecs n'ont pas trouvé d'accord sur de nouvelles mesures d'austérité
Le parti communiste, opposé au plan de redressement de l'économie grecque dicté au pays par l'Union européenne et le FMI "n'est tombé d'accord sur aucun des points" avancés par le Premier ministre socialiste, Georges Papandréou.Même refus de la part de l'opposition de droite (Nouvelle Démocratie) apres une réunion des partis grecs.
Le parti communiste, opposé au plan de redressement de l'économie grecque dicté au pays par l'Union européenne et le FMI "n'est tombé d'accord sur aucun des points" avancés par le Premier ministre socialiste, Georges Papandréou.
Même refus de la part de l'opposition de droite (Nouvelle Démocratie) apres une réunion des partis grecs.
"Nous ne sommes pas d'accord avec une politique qui tue l'économie et détruit la société", a affirmé Antonis Samaras, dirigeant de la Nouvelle Démocratie, à l'issue de cette rencontre entre les chefs des principaux partis politiques et le Premier ministre George Papandréou. "Pour la Grèce, le seul moyen de s'en sortir, c'est la renégociation de l'accord sur le renflouement". Une position qui ne devrait pas plaire à Bruxelles qui a immédiatement réagi par un communiqué vendredi soir: "le temps presse" a affirmé la commission qui a indiqué regretter "l'échec des leaders des partis grecs à parvenir à un consensus sur l'ajustement économique pour surmonter l'actuelle crise de la dette".
La réunion de crise, qui a duré 3H30 avait été convoquée par le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, dans une tentative pour décrocher un consensus politique à minima sur les nouvelles mesures d'austérité jugées nécessaires par le gouvernement.
Ce nouveau plan d'austérité, établi à la demande des créanciers du pays, zone euro et Fonds Monétaire International, et dévoilé lundi, combine accélération des privatisations et durcissement des mesures de rigueur (sur les salaires et la pression fiscale) prises depuis un an en Grèce.
Depuis plusieurs jours, la presse grecque évoque les tentatives du pouvoir socialiste pour obtenir un soutien plus large à ses nouvelles mesures d'austérité. Les journaux avaient évoqué tour à tour la possibilité d'un référendum et l'éventualité d'un gouvernement d'union nationale.
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