Législatives : les Grecs pourraient sanctionner les deux grands partis
Demain, les Français ne seront pas seuls à voter : la Grèce renouvelle son parlement. Un scrutin sur fond de crise, qui augure une nouvelle coalition entre gauche et droite et la percée des partis anti-système.
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Hier soir, devant ses supporteurs, le chef de file socialiste Evangélos Vénizélos a exhorté les 9,8 millions d'électeurs à dégager "une large coalition, capable de négocier à Bruxelles avec les étrangers" . Son parti, le Pasok, est aujourd'hui crédité de 20 % des intentions de votes. Soit 5 points derrière les conservateurs de Nouvelle démocratie (ND).
Fort de sa place de favori, le leader du ND Antonis Samaras ne voit pas les choses de la même manière. Jeudi soir, lors de son dernier meeting de campagne, il a rejeté toute idée de coalition avec le Pasok, avec qui son parti doit actuellement composer pour gouverner. Appelant les Grecs à lui permettre de "gouverner seul, avec un mandat fort, au nom de la stabilité politique" .
Trente-deux partis en lice
Pas sûr que les électeurs lui accordent cette faveur. Des derniers
sondages perce leur volonté de sanctionner les deux principaux partis,
accusés d'avoir mené la Grèce à la situation qu'elle connaît
aujourd'hui. Pasok et ND se partagent le pouvoir depuis la fin de la dictature en 1974...
Pas moins de 32 partis sont en lice, et le mode de scrutin à la proportionnelle devrait voir une dizaine d'entre eux entrer au nouveau parlement. Le parti communiste KKE, troisième il y a deux ans, devrait sortir renforcé. Le vote protestataire pourrait également profiter au mouvement de gauche radicale Syriza et au nouveau parti de la droite populiste des Grecs indépendants.
L'extrême-droite à 5 %
Mais la principale inquiétude vient du parti néo-nazi "Aube dorée", qui en 2009 n'avait récolté que 0,23 % des voix. Les sondages le créditent aujourd'hui à 5 % des intentions de vote, ce qui lui permettrait, en 20 ans d'histoire, d'obtenir des députés pour la première fois.
Dans le cas où aucune majorité claire ne se dégagerait, ni d'un parti seul, ni d'une coalition ND-Pasok, les Grecs seraient contraints de retourner aux urnes dans les semaines à venir. Retarderant encore le processus de reprise économique...
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