"La tuerie de Chevaline n'est pas élucidée" selon le procureur
Tout ce que le procureur de la République d'Annecy, qui tenait une conférence de presse en début d'après-midi, peut dire, c'est que l'homme en garde à vue depuis hier est "vraisemblablement impliqué dans un trafic d'armes". Un de ses amis est d'ailleurs en garde à vue pour le même motif. Mais "la tuerie n'est pas élucidée", dit-il. Avant d'ajouter : "Il y aura de toutes façons d'autres interpellations".
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Il est en garde à vue depuis mardi matin, 10 heures. L'homme arrêté dans l'enquête sur la tuerie de Chevaline, qui avait fait quatre morts le 5 septembre 2012, ne semble pas, "en l'état" le meurtrier. D'ailleurs, il est "peu envisageable" qu'il soit mis en examen pour la tuerie. En revanche, il semble impliqué dans "un trafic d'armes"...
L'affaire est donc loin d'être élucidée. C'est le message passé par le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud, lors d'une conférence de presse.
Un suspect, ancien policier municipal, est donc en garde à vue depuis un peu plus de 24 heures. Les perquisitions menées à son domicile, et chez des proches, n'ont pas permis d'avancer sur le tuerie de Chevaline. En revanche, elles ont saisi une quarantaine d'armes de guerre - beaucoup datant de la dernière guerre -, des munitions, ainsi que des grenades et des explosifs.
Une seconde interpellation
Un ami proche du suspect a également été interpellé alors qu'il tentait de s'enfuir. Il est lui aussi en garde à vue, pour ce qui semble être un trafic d'armes. Passible de dix ans de prison. C'est toujours comme ça : en enquêtant sur une affaire, on tombe sur une autre...
Si l'homme entendu actuellement ressemble au portrait-robot diffusé, l'arme retrouvée à son domicile ne correspond pas - un Lüger P8 fabriqué en Allemagne, alors que le tueur a utilisé un P6 fait en Suisse ; le casque de moto non plus. Son téléphone portable a déclenché un relais aux alentours de la scène de crime, mais la surface couverte par ce relais peut être assez vaste. Trop pour être plus précis.
Il est donc "peu envisageable" que le suspect actuel soit mis en examen dans l'affaire de la tuerie, conclut le procureur. Il le sera sans doute pour trafic d'armes. Dans l'immédiat, l'enquête se poursuit. Il y aura, "de toutes façons, d'autres interpellations à venir" .
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