Royaume-Uni : prison à vie pour le meurtrier de la députée Jo Cox
La parlementaire travailliste avait été tuée de plusieurs balles et coups de couteau par un extrémiste, le 16 juin, une semaine avant le référendum britannique sur l'appartenance à l'Union européenne.
Une peine rare qui illustre l'horreur qui a saisi le Royaume-Uni. L'extrémiste de droite meurtrier de la députée Jo Cox a été condamné, mercredi 23 novembre, à la perpétuité sans possibilité de libération.
La parlementaire travailliste de 41 ans avait été tuée de plusieurs balles et coups de couteau par Thomas Mair, 53 ans, le 16 juin, une semaine avant le référendum britannique sur l'appartenance à l'Union européenne. Le meurtre de cette mère de deux jeunes enfants, qui militait pour le maintien dans l'UE et l'accueil des réfugiés, avait bouleversé les Britanniques et entraîné la suspension pendant plusieurs jours de la campagne référendaire.
"Votre crime appelle à un châtiment spécial"
"Il n'y a aucun doute que (ce meurtre) a été commis pour promouvoir une idéologie politique", a déclaré, mercredi, le juge Alan Wilkie à Thomas Mair, qui comparaissait depuis le 14 novembre devant la Cour criminelle londonienne de l'Old Bailey. "Parce qu'elle (Jo Cox) était membre du Parlement, votre crime présente une dimension supplémentaire qui appelle un châtiment spécial", a-t-il ajouté, avant de prononcer une peine de prison à vie sans libération possible, après seulement une heure de délibérations.
La Cour a établi que le meurtre avait été prémédité et dicté par les sympathies nazies du jardinier. Il a notamment été démontré que Thomas Mair avait eu accès à une publication "d'extrême droite" et à des documents nazis.
"Mair n'a pas donné d'explications à ses agissements, mais le parquet a pu démontrer que son crime prémédité, animé par la haine, ne constitue pas moins qu'un acte de terrorisme destiné à mettre en avant son idéologie déviante", a déclaré la chef de la division du contre-terrorisme du parquet, Sue Hemming, dans un communiqué. A sa première audition par la justice, peu après le meurtre, Thomas Mair avait crié "Mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni !".
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