Le Royaume-Uni veut changer les règles du protocole nord-irlandais post-Brexit
Le protocole a été initialement instauré pour éviter le retour d'infrastructures frontalières entre la province britannique et la République d'Irlande, affectées par trois décennies de guerre civile.
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Le secrétaire d'État britannique chargé du Brexit, David Frost, a présenté mardi 12 octobre une version très remaniée du protocole nord-irlandais post-Brexit. Le texte, qui régit les échanges de la province britannique avec le reste du Royaume-Uni après son départ de l'union douanière et du marché unique européens, "ne peut pas perdurer dans sa forme actuelle", a-t-il martelé. La version remaniée permettrait notament "aux marchandises de circuler pratiquement librement entre l'Irlande du Nord, maintenue de fait dans le marché unique européen, et le reste du Royaume-Uni", a détaillé David Frost.
Cette nouvelle mouture prévoit aussi d'instaurer un "arbitrage international" pour faire respecter les lois du marché unique en Irlande du Nord, au lieu du seul recours pour l'instant à un "système de droit européen contrôlé par la cour de l'une des parties", la Cour européenne de justice (CJUE). Le protocole a été initialement instauré pour éviter le retour d'infrastructures frontalières entre la province britannique et la République d'Irlande, affectées par trois décennies de guerre civile. Mais le texte est désormais tenu responsable de difficultés d'approvisionnement et est accusé par les nord-irlandais soutenant la couronne britannique de créer une frontière en mer d'Irlande, faisant craindre un retour des tensions.
David Frost affirme que cette nouvelle version a pour but de "veiller à ce que le processus de paix ne soit pas sapé" dans la province. Mais ces annonces, à la veille du jour où Bruxelles doit présenter ses propres recommandations, ont provoqué la colère des Européens. Le ministre des Affaires étrangères irlandais, Simon Coveney, a accusé Londres de "rejeter les solutions avant même qu'elles ne soient publiées". "Nous attendons les propositions qui seront présentées demain par Maros Sefcovic et la Commission, nous serons vraiment prêts à en discuter, quoi qu'ils disent, et nous les considérerons évidemment de manière sérieuse, complète et positive", a répondu David Frost.
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