Le président du Conseil européen imagine "une place spéciale en enfer" pour les partisans du Brexit
Donald Tusk estime que les partisans du Brexit n'ont pas anticipé les conséquences du divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
Le bras de fer se tend entre Bruxelles et le Royaume-Uni. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s'en est pris, mercredi 6 février, aux promoteurs du Brexit qui, selon lui, n'ont pas prévu les conséquences de ce divorce. Il s'est interrogé sur la "place spéciale en enfer" qui leur serait réservée.
I've been wondering what that special place in hell looks like, for those who promoted #Brexit, without even a sketch of a plan how to carry it out safely.
— Donald Tusk (@eucopresident) 6 février 2019
Cette déclaration intervient à la veille d'une rencontre entre la Première ministre britannique, Theresa May, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles. "J'espère que demain nous entendrons, de la part de la Première ministre May, des suggestions réalistes sur la façon de mettre fin à l'impasse dans laquelle le retrait ordonné du Royaume-Uni de l'UE se trouve", a-t-il rajouté.
"L'enfer est réservé aux traîtres"
A la suite de cette déclaration, le leader du parti britannique eurosceptique UKIP, Gerard Batten, a déclaré à l'attention de Donald Tusk : "Je voudrais lui rappeler que ceux qui souhaitent que leur pays soit gouverné par un pouvoir étranger sont des traîtres", ajoutant que "dans 'Enfer' de Dante, le plus bas niveau de l'enfer est réservé aux traîtres".
UKIP leader Gerard Batten says there is a special place in a hell for people who want to stay in the EU. What a lovely day. pic.twitter.com/8IZ5OuIzc3
— Adam Payne (@adampayne26) 6 février 2019
Les Européens ont déclaré à plusieurs reprises qu'il était hors de question de rouvrir les négociations sur l'accord de retrait, qui contient notamment le dispositif de "filet de sécurité" (le "backstop") qui évite le retour d'une frontière physique entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord, qui est une partie du Royaume-Uni. Les 27 sont toutefois ouverts pour discuter du contenu de la déclaration politique sur la future relation qui accompagne l'accord.
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