Grèce : un homme meurt à Athènes pendant les manifestations anti-austérité
Un manifestant âgé de 65 ans est mort jeudi d'une crise cardiaque à Athènes durant des manifestations anti-austérité. Des défilés marqués par de brefs incidents. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de plusieurs grandes villes du pays.
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Ils sont descendus crier
leur peur, leur angoisse de l'avenir dans un pays paralysé. Alors que les dirigeants
européens sont réunis à Bruxelles pour consolider la zone euro, les Grecs était
appelés par les syndicats à une nouvelle journée de grève générale. Les manifestations
ont parfois dérapé en affrontements avec les forces de l'ordre. Un homme est
mort à Athènes.
Un mort à Athènes
Un homme de 65 ans a été
victime d'une insuffisance respiratoire et d'une crise cardiaque alors qu'il se
trouvait dans le centre d'Athènes, sur la place Syntagma. Il a été transporté à
l'hôpital mais il n'a pas pu être ranimé. Son corps ne portait aucune trace de
coups, selon des sources sur place.
Des échauffourées ont
éclaté entre un groupe de jeunes et la police. Les manifestants ont envoyé des cocktails
molotov, les forces de l'ordre leur répondant avec des gaz lacrymogènes.
La manifestation a réuni
environ 25.000 personnes dans la capitale grecque, selon la police.
Manifestations dans tout
le pays
La Grèce ne devrait pas être
évoquée lors du sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles. C'est cette
injustice à ne pas reconnaître l'urgence qui a aussi poussé les manifestants
anti-austérité à descendre dans les rues des grandes villes grecques. A
Salonique dans le nord du pays, la police a recensé 17.000 manifestants.
Le principal syndicat du
privé GSEE a annoncé dans la journée qu'il allait se joindre à une journée
d'action européenne le 14 novembre, également annoncée par les syndicats
portugais.
Athènes à la poursuite d'un
accord avec ses bailleurs
La Grèce sera à cours de
liquidités le mois prochain. D'où l'impatience d'un prêt de 31,5 milliards d'euros,
négocié dans son plan de sauvetage international. Mais pour toucher ce chèque, le
gouvernement grec doit trouver un accord avec ses trois bailleurs de fonds
(Union Européenne, Banque Centrale Européenne et Fonds Monétaire
International).
Et les deux parties se
sont séparées dos à dos, sans accord mercredi dernier sur le programme d'ajustement
économique du pays prévoyant de nouvelles coupes budgétaires d'au moins 11,5
milliards d'euros.
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