Eurozapping : une Europe dispersée face à la reconnaissance de l' l'État de Palestine

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Article rédigé par franceinfo - G.Dehlinger, P. Gueny - Édité par l'agence 6Médias
France Télévisions

Comme chaque soir, le JT du 23h info fait un tour de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision. C'est l'Eurozapping du lundi 22 septembre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

À la une de la RTBF, les Belges sont alignés sur la France. À New York, l'envoyé spécial précise les modalités. "Une reconnaissance avec des conditions très strictes, notamment la libération des otages et l'éviction politique du Hamas," souligne Quentin Warlop, envoyé spécial de la RTBF à New York. 

La Grande-Bretagne veut faire "revivre une solution à deux États"

Levée de drapeau palestinien à Londres sur ce qui pourrait être la future ambassade de ce pays.
"Notre combat aujourd'hui est de faire revivre la perspective d'une solution à deux États," déclare Yvette Cooper, ministre des affaires étrangères au Royaume-uni. "Les pays occidentaux veulent lancer un signal à Israël parce qu'ils pensent que l'opinion internationale va dans leur direction" conclut l'envoyé spécial de la BBC à New York, James Landale. 

En Espagne, cette reconnaissance remonte à 2024. En direct des Nations unies, où l'ONU fête ses 80 ans, la correspondante souligne. "Netanyahu est seul, mais il a toujours son allié le plus puissant, les États-Unis. D'ailleurs, les autorités palestiniennes n'ont pas été autorisées à venir et ne sont là que par visioconférence", indique Cristina Olea, envoyée spéciale de la TVE à New York. 

L'Allemagne et la Suisse préfèrent attendre

Nul drapeau palestinien au fronton de l'ONU, même si 150 pays reconnaissent cet État. Le journaliste parle de pression, mais l'Allemagne, prudente, attend que le processus diplomatique soit en cours avant de se prononcer.

En Suisse aussi, on hésite. La Confédération helvétique ne veut pas s'engager à la légère. "La position du Conseil fédéral est alambiquée. Pour la paix, il faut deux États, nous dit le Conseil fédéral, mais pour deux États, il faut la paix" décrit Michael Maccabez, journaliste à la RTS. 

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