Des fonctionnaires grecs ont bloqué l'accès à certains ministères, pour le deuxième jour consécutif.
Les fonctionnaires grecs sont en colère et l"ont fait savoir vendredi en bloquant les ministères et notamment celui des finances, perturbant ainsi les négociations entre le gouvernement et "la troïka" des partenaires financiers d"Athènes. Les négociations prévues dans la matinées ont été reportées dans l'après-midi.
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Les fonctionnaires grecs sont en colère et l"ont fait savoir vendredi en bloquant les ministères et notamment celui des finances, perturbant ainsi les négociations entre le gouvernement et "la troïka" des partenaires financiers d"Athènes. Les négociations prévues dans la matinées ont été reportées dans l'après-midi.
Trois semaines de pause avaient déjà été imposées dans les négociations. Les inspecteurs sont revenus dans la capitale grecque jeudi pour négocier les conditions du versement d"une nouvelle tranche d"aide de huit milliards d"euros. Cependant, une cinquantaine de fonctionnaires portant une banderole « Assez : nous voulons vivre », ont bloqué l"accès au ministère des finances, jeudi et vendredi matin.
Le ministère des Transports n'a pas non plus été épargné. Plusieurs dizaines d'employés ministériels ont empêché le ministre, Yannis Ragousis, de rencontrer de hauts responsables de la mission UE-FMI-BCE (Union européenne, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne).
Les négociations de vendredi avaient pour but d'aborder un assouplissement des conditions d'attribution de la licence de taxi, provoquant la colère des chaffeurs qui craignent une forte augmentation de la concurrence.
Les rues d'Athènes attendent d'autres manifestants vendredi dans l'après-midi tels que des fonctionnaires locaux, vétérans des forces spéciales, personnes handicapées ainsi que de nombreuses autres concernées par la cure d'amaigrissement budgétaire qui touche le pays. Les mesures principales du nouveau plan du gouvernement de George Papandréou concernent une réduction de 20% de la facture des traitements de fonctionnaires et le placement de 30.000 salariés dans une "réserve de travail", autrement dit une salle d'attente de licenciement.
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