Eurozapping : la Suisse assommée par les droits de douane

Publié le 08/08/2025 08:41

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franceinfo - G. Dehlinger, N. Cornet - Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Comme chaque soir, le JT du 23h info fait un tour de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision. C'est l'Eurozapping du jeudi 7 août.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Le voyage de la dernière chance n'a pas abouti. La présidente suisse n'a pas su convaincre Donald Trump. Depuis aujourd'hui, les produits suisses sont taxés à 39 %. "Le scénario d'horreur s'est malheureusement réalisé. Cela signifie que des dizaines de milliers de postes de travail sont mis en péril", alerte Stefan Brupbacher, directeur de l'association de l'industrie technologique Swissmem.

Mauvaise nouvelle pour l'exportation du gruyère, mais aussi pour l'industrie pharmaceutique. Les Suisses veulent continuer à négocier, mais des voix s'élèvent déjà pour remettre en cause le contrat d'achat d'une trentaine de F-35.

En Espagne, la tension migratoire monte

Des musulmans qui ne pourront plus faire leurs prières au sein du stade de Jumilla, dans le sud-est du pays. Le conseil municipal conservateur, à l'initiative de l'extrême droite Vox, ne veut plus le louer. Le gouvernement socialiste fulmine. "C'est une motion absolument raciste", affirme Elma Saiz, ministre de l'Inclusion et des Migrations.

Le conseil municipal se défende en expliquant que les musulmans ne sont pas cités dans son texte. "Il est absolument inacceptable de faire passer le Parti populaire pour un parti xénophobe", déclare Jaime de los Santos, membre du parti conservateur PP. Après les émeutes anti-migrants du mois dernier, la tension politique autour du vivre-ensemble s'exacerbe en Espagne.

En Belgique, le prix de la pomme de terre est en chute libre

La récolte s'annonce pourtant bonne, mais la consommation est en berne et le cours a chuté : à peine à 15 euros la tonne. De quoi inquiéter les producteurs. "On est dans des investissements importants et aujourd'hui, quand vous vendez en dessous de votre prix de revient, ça ne va pas durer très longtemps", indique Charles-Bernard, producteur de pommes de terre. Mais à quelque chose malheur est bon, on pourrait bientôt payer moins cher pour se régaler.