Belgique : Bruges dit "stop" au surtourisme

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Article rédigé par France 2 - V. Astruc, D. Russanov, M. Malé, F. Motila, S. Anfosso, M. Albdelli - Édité par l’agence 6médias
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Fatiguée du flux incessant de touristes, et particulièrement de ceux qui ne dépensent que très peu, la ville de Bruges a mis en place des restrictions. Les bus et les bateaux de croisière pourraient être taxés à leur tour.

Un célèbre beffroi et une cité flamande que le monde entier vient visiter. Bruges (Belgique) reçoit chaque année 8 millions de touristes, pour moins de 120 000 habitants. Aux beaux jours, une foule compacte, des bateaux qui se croisent et se recroisent, et des habitants excédés. Pour en finir avec le surtourisme, la ville interdit d'abord tout nouvel hôtel ou location saisonnière. Une agente municipale fait la chasse aux particuliers qui louent un logement sans permis. Cadenas, poubelles, elle sait repérer tous les signes suspects.

Réduire le flux

Mais le plus gros flux vient des bus et des bateaux qui déversent des visiteurs pour seulement quelques heures, le temps de faire des photos, d’acheter des chocolats et de manger une spécialité belge. Le port de Zeebruges, tout proche, n’autorise plus désormais que deux bateaux par jour au lieu de cinq, mais la ville a d'autres mesures en tête. "À la différence de Venise qui fait payer l'entrée des visiteurs journaliers, Bruges prévoit de taxer les bus et les bateaux de croisière, ceux qui contribuent le plus au tourisme de masse", souligne Valérie Astruc, envoyée spéciale à Bruges.

Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus

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