Eurozapping : l'Italie partagée après l'attaque de la flottille pour Gaza

Publié le 25/09/2025 11:04 Mis à jour le 25/09/2025 11:05

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franceinfo - G.Dehlinger, C. Ricco

France Télévisions

Comme chaque soir, le JT du 23h info fait un tour de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision. C'est l'Eurozapping du mercredi 24 septembre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

L'Italie est partagée après l'attaque de la flottille pour Gaza. Une attaque de drones sans doute israélienne. Plusieurs bateaux de la flottille pour Gaza ont été touchés au large de la Crète. Une opération d'intimidation qui ne décourage pas les organisateurs. "Nous sommes déterminés à poursuivre notre mission", indique Greta Thunberg. L'Italie a décidé d'envoyer une frégate pour accompagner le convoi, même si la Première ministre fustige l'initiative. "Tout cela est gratuit, dangereux, irresponsable", a déclaré Giorgia Meloni. Ce soir, l'Espagne annonce à son tour l'envoi d'un navire pour un éventuel secours.

Friedrich Merz n'arrive pas à convaincre

Son absence à l'ONU, son projet de budget... Friedrich Merz ne satisfait personne. Les 520 milliards d'euros d'investissement pour l'économie hérissent les écologistes."Il ne s'agit pas de choisir entre écologie ou économie, industrie et création de valeur en Allemagne ou protection du climat, mais de rendre les deux possibles et de les préserver pour l'avenir", martèle le chancelier allemand. À l'autre bord de l'échiquier politique, l'extrême droite fulmine. "Près de 1 000 milliards d'euros de dettes supplémentaires en seulement 4 ans, cela mène tout droit à la faillite du pays", fustige Alice Weidel.

En Angleterre, le maire de Londres riposte

À l'occasion de l'inauguration d'une ligne de bus, Sadiq Khan a répondu à l'attaque du président Donald Trump hier à l'ONU. "Je pense que le président Trump a montré qu'il est raciste, sexiste, misogyne et islamophobe", a répliqué le maire de Londres. Certes, des tribunaux de la charia existent à Londres, mais ils n'ont pas force de loi. Et Sadiq Khan est la cible du président américain depuis sa réélection en 2019.