Cet article date de plus de quatre ans.

L'ex-président catalan Carles Puigdemont va rentrer à Bruxelles mais retournera en Italie pour une audience sur son extradition

L'indépendantiste s'est engagé à être "présent" le 4 octobre pour une audience sur son extradition vers l'Espagne.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 26/09/2021 07:53

Temps de lecture : 1min

L'ex-président de Catalogne, Carles Puigdemont, lors d'un bain de foule à Alghero (Italie), le 25 septembre 2021. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Brièvement arrêté en Sardaigne et libre de ses mouvements, l'ex-président de Catalogne et eurodéputé Carles Puigdemont a annoncé, samedi 25 septembre, qu'il rentrerait lundi en Belgique. "Il y a une réunion de la commission du commerce extérieur [du Parlement européen], dont je suis membre", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à Alghero, une ville sarde de culture catalane.

Carles Puigdemont avait été interpellé jeudi soir à son arrivée à l'aéroport d'Alghero, où il devait participer au festival catalan Adifolk. La justice espagnole l'accuse de "sédition" et de "détournements de fonds publics" après la tentative de sécession de la Catalogne, en octobre 2017. Il a été libéré vendredi soir après s'être engagé à être présent le 4 octobre pour une audience sur son extradition vers l'Espagne. "Le 4 octobre, je suis convoqué au tribunal de Sassari [en Sardaigne]. Je serai effectivement présent, car chaque fois que j'ai été convoqué par les tribunaux, je me suis présenté", a-t-il assuré.

Carles Puigdemont a également fait savoir qu'il continuerait à voyager en Europe, défiant Madrid et le mandat d'arrêt européen qui lui vaut des déboires judiciaires réguliers sur le continent depuis bientôt deux ans. Son arrestation puis sa libération 24 heures plus tard par la justice italienne "donnent raison", selon lui, au combat des indépendantistes catalans pour "la liberté, la démocratie, la défense du droit à l'autodétermination, la liberté d'expression, la liberté de mouvement". Selon son avocat italien, la décision sur son extradition pourrait prendre "des semaines".