Onze mois après des inondations meurtrières, la région de Valence en Espagne est placée en alerte rouge pour de fortes pluies

Le Premier ministre Pedro Sanchez a appelé la population à la plus grande vigilance, invitant ses concitoyens à suivre les conseils des secours. En 2024, les inondations avaient causé la mort de 235 personnes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des piétons s'abritent de la pluie sous des parapluies dans une rue recouverte de boue à Paiporta, au sud de Valence, dans l'est de l'Espagne, le 13 novembre 2024, au lendemain d'inondations meurtrières. (JOSE JORDAN / AFP)
Des piétons s'abritent de la pluie sous des parapluies dans une rue recouverte de boue à Paiporta, au sud de Valence, dans l'est de l'Espagne, le 13 novembre 2024, au lendemain d'inondations meurtrières. (JOSE JORDAN / AFP)

L'alerte réveille de mauvais souvenirs. Onze mois après les inondations du 29 octobre 2024 qui avaient fait 235 morts, la région de Valence, dans l'est de l'Espagne, a été placée en alerte rouge en raison des fortes pluies attendues. L'agence météorologique nationale a ainsi mis en garde, dimanche 28 septembre, sur X, contre un "danger extraordinaire dans les provinces de Tarragone, Castellón et Valence". Elle redoute des "inondations et crues soudaines des cours d'eau".

Le Premier ministre Pedro Sanchez a également appelé à la plus grande vigilance, invitant la population à suivre les conseils de la protection civile et des services d'urgence. Les écoles et collèges resteront fermés dans la ville de Valence lundi, a annoncé la mairie, qui a également décrété la fermeture des bibliothèques municipales, parcs, jardins, marchés et cimetières pour la journée. L'alerte sur la région de Valence doit rester en vigueur jusqu'à minuit.

Les inondations d'octobre 2024 avaient été provoquées par des pluies extrêmement abondantes, conséquence d'une goutte froide (dépression isolée à haute altitude, assez fréquente en automne sur la côte méditerranéenne espagnole) dont les effets sont renforcés par le changement climatique et l'importante urbanisation des zones touchées. La catastrophe avait suscité la colère des sinistrés, qui avaient critiqué la gestion de l'alerte et des secours, sur fond de polémique entre le gouvernement socialiste et les autorités régionales de droite.

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