Espagne : la présidente d'une association de protection des animaux accusée d'avoir tué plus de 2 000 chats et chiens
Les faits se sont déroulés en Andalousie, dans le sud du pays. Quatre ans d'emprisonnement ont été requis contre la prévenue, selon l'AFP.
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La présidente d'une association de protection des animaux située dans le sud de l'Espagne est accusée d'avoir exterminé, avec un complice, plus de 2 000 chiens et chats, rapporte l'AFP, mardi 22 novembre. Cette femme risque quatre ans de prison pour maltraitance animale, exercice illégal de la profession de vétérinaire et falsification de documents.
La prévenue, jugée à Malaga depuis la mi-novembre, présidait une association à but non lucratif pour la défense des animaux abandonnés ou donnés en vue d'une adoption, à Torremolinos, en Andalousie. Au terme des investigations, le procureur a conclu que la dirigeante et un employé chargé de la maintenance avaient "sacrifié et donné à incinérer, entre janvier 2009 et octobre 2010, le nombre estimé de 2 183 animaux".
"Une lente et douloureuse agonie"
Selon l'accusation, ils leur injectaient une substance mortelle à une dose inférieure à celle recommandée, "dans le seul but de faire des économies", et sans les avoir endormis au préalable. Les bêtes étaient soumises à "une lente et douloureuse agonie", selon le procureur.
"Pour mener à bien ces exterminations massives et programmées (...), les caméras de sécurité du centre étaient déconnectées et de la musique diffusée à fort volume" afin de couvrir les "hurlements", selon les conclusions du parquet. En une semaine de l'été 2010, ils auraient ainsi fait disparaître "plus de 50 chats et 20 chiens". Le procureur a estimé qu'il s'agissait de "réduire les coûts" et de privilégier les activités privées lucratives.
Dans une vidéo diffusée par le journal El Mundo (en espagnol), on entend la prévenue nier devant le tribunal : "J'ai la phobie des injections, je dois regarder ailleurs parce que je ne peux pas regarder comment s'enfonce l'aiguille". La dernière audience du procès est prévue le 9 décembre, selon le Tribunal supérieur de justice d'Andalousie.
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