Au vu des élections en Espagne, Nathalie Loiseau "plus que tiède sur l'introduction d'une part importante de proportionnelle"
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Nathalie Loiseau, députée européenne LREM, présidente de la sous-commission Sécurité et Défense, était l'invitée de franceinfo le 11 novembre 2019.
Il faut réfléchir "avant de changer la Constitution en France, et avant de mettre une plus grande part de proportionnelle", a averti la députée européenne Nathalie Loiseau lundi 11 novembre sur franceinfo, invitée à commenter les élections législatives en Espagne et la percée de l'extrême droite.
"Quand ma famille politique mettait en garde contre la montée des nationalistes, on ne nous a pas entendus. On nous a dit 'Vous dramatisez, tout ça pour montrer que vous êtes l'alternative'". C'est ça qu'on voit partout en Europe : cette montée de l'extrême droite est "extrêmement préoccupante". "Alors d'abord, j'aurais envie de dire à Emmanuel Macron : avant de changer la Constitution en France et avant de mettre une plus grande part de proportionnelle, j'hésiterais. Parce qu'en France nous avons la chance d'avoir une majorité stable, solide, et c'est quand vous agissez que vous pouvez avoir des résultats et revenir devant les électeurs et être comptable de vos résultats".
Pedro Sanchez est "un bon chef" mais n'a rien pu faire
"Mon expérience aux européennes me rend plus que tiède sur l'introduction d'une part importante de proportionnelle". Nathalie Loiseau argumente avec l'exemple de l'Espagne : "Pedro Sanchez, c'est un bon chef du gouvernement espagnol mais ça fait des mois qu'il n'arrive pas à avancer parce qu'il n'arrive pas à avoir une majorité qui lui permette de faire passer des décisions en Espagne. En dehors de sortir Franco du monument qui lui été réservé, il n'a pas pu faire grand-chose. Et ça devient un cercle vicieux. L'extrême droite a beau jeu de dire : regardez il n'a rien fait, dans un moment où il n'a pas de majorité".
Pour la députée européenne, "il faut être très attentif à cette poussée du populisme mais aussi à son recul" comme en Italie. "Matteo Salvini s'est cru le plus fort, il a déclenché lui-même un phénomène en sortant du gouvernement, pour forcer des élections. Les Italiens qui sont un peuple profondément politique avec une culture politique très forte ont dit : non merci, on va faire autrement."
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