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Dimanche, cela faisait un mois que 33 mineurs étaient bloqués au fond d'une mine du nord du Chili

Les familles des mineurs pris au piège ont ponctué ce sombre anniversaire à leur manière en faisant retentir klaxons et sifflets et en chantant des chansons.Mais les proches des miraculés ne sont pas rassurés: car si le contact a été établi le 22 août, les mineurs vivent un calvaire et ne devraient pas sortir de terre avant fin novembre.

France2.fr avec AFP

France Télévisions

Publié le 16/09/2010 10:25

Temps de lecture : 2min

33 mineurs chiliens sont bloqués sous terre dans le désert d'Atacama (nord) depuis un mois. (AFP)

Les familles des mineurs pris au piège ont ponctué ce sombre anniversaire à leur manière en faisant retentir klaxons et sifflets et en chantant des chansons.

Mais les proches des miraculés ne sont pas rassurés: car si le contact a été établi le 22 août, les mineurs vivent un calvaire et ne devraient pas sortir de terre avant fin novembre.

Les mineurs et leurs proches, qui campent depuis des semaines près de la mine, continuent à recevoir des soutiens de toutes parts.

Samedi, quatre des 16 survivants de la tragédie aérienne des Andes en 1972 sont venus apporter un message "d'espoir". "Qu'ils ne s'inquiètent pas! Ils sortiront, car les secouristes sont très compétents et leurs familles les attendent", a déclaré l'un d'eux, José Luis Inciarte, avant d'embrasser la soeur d'un mineur.

Ces Uruguayens avaient survécu 72 jours dans les montagnes du Chili après le crash de leur avion qui les emmenait à Santiago pour jouer un match de rugby.

Visioconférence et creusement d'un puits de secours
Pour améliorer les communications entre les mineurs et leurs proches, un nouveau système de visioconférence par fibre optique a commencé à fonctionner samedi. En plus de pouvoir parler avec les 33 miraculés, les familles peuvent désormais les observer. En revanche, l'inverse est impossible.

Les opérations, elles aussi sans précédent, pour remonter les mineurs à la surface dureront trois à quatre mois, selon les autorités.

Samedi, l'excavatrice Strata 950, qui a commencé à creuser lundi dernier le principal pour remonter les mineurs, avait progressé de 42 mètres.

Dimanche, une deuxième machine devait commencer à élargir un autre conduit pour faire passer des objets plus larges aux mineurs. Ultérieurement, cette voie pourrait constituer un "plan B". Un "plan C" est aussi à l'étude avec le percement d'un nouveau puits dans deux semaines à l'aide d'une foreuse pétrolière.

Un cas sans précédent
Le cas des 33 mineurs "est sans précédent, par la profondeur où ils sont, le temps qu'ils ont survécu", a déclaré le chef de mission de la Nasa Michael Duncan, venu en renfort pour aider les secouristes chiliens.

Les "33" mineurs ensevelis, devenus des héros planétaires, ont déjà battu un triste record pour ce type d'accident, détenu par des mineurs chinois qui étaient restés bloqués au fond d'une mine pendant 25 jours, en 2009.

Graphique animé sur les deux puits destinés à secourir les mineurs chiliens bloqués à 700 m sous terre. Progression des forages A et B menés par les engins Schramm T-130 et Strata 950.