Dallas : après la tuerie, Barack Obama appelle à l'unité des Américains
Quelques jours après la fusillade qui a fait cinq morts parmi les forces de l'ordre, le président américain s'est rendu ce mardi à Dallas pour venu soutenir les proches des victimes et pousser ses concitoyens à la réconciliation.
Pour la onzième fois de son mandat, Barack Obama était mardi au chevet d’une ville meurtrie par une tuerie de masse : celle de Dallas. Jeudi dernier, cinq policiers sont tombés sous les balles d’un tireur embusqué qui disait vouloir venger la mort des Noirs tués par la police - dont celles d’Alton Sterling et de Philando Castile la semaine dernière. Le président se rendait à Dallas avec un double objectif : consoler les policiers et les familles qui ont perdu cinq des leurs, et rassurer un pays qui redoute que cette semaine de violences ait aggravé les divisions raciales.
A tous, il a délivré un message d’optimisme, répétant que le pays n’était pas aussi divisé que cela. Dans un discours éloquent, il a mis les uns et les autres devant leurs responsabilités. "Nous savons que l’immense majorité de nos policiers fait un travail incroyablement dangereux et difficile avec équité , a-t-il déclaré. Ils méritent notre respect, pas notre mépris. Nous savons aussi que des siècles de discriminations ne se sont pas évaporés avec la signature d’une loi sur la ségrégation. Aucune institution n’est épargnée, y compris la police."
"Unité" comme maître mot
"Unité" : c’est le mot que le président voulait que les Américains retiennent. C’était aussi le mot choisi par les autres orateurs de cette cérémonie, notamment George W. Bush, le prédécesseur de Barack Obama et habitant de Dallas. "Parfois, on a l'impression que ce qui nous sépare est plus fort que ce qui nous rassemble, a expliqué l'ancien président des Etats-Unis. Nous jugeons un autre groupe au regard de ses pires exemples, quand nous jugeons le nôtre au regard de nos bonnes intentions. Mais les Américains ont un avantage : pour retrouver notre unité, nous n’avons qu’à nous souvenir de nos valeurs."
Mais Barack Obama l’a lui-même reconnu : l’esprit d’unité qui suit ce genre de tuerie ne dure généralement pas. Malgré ses appels à la réconciliation, le président a semblé à certains moments fatigué et découragé.
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