L'agence de l'ONU pour l'aviation juge la Russie responsable de la destruction du MH17 en 2014
La Russie a toujours nié toute implication dans l'incident, qui avait fait 298 morts en juillet 2014.
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Le 17 juillet 2014, le Boeing 777 qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur avait été abattu par un missile sol-air BUK de fabrication russe au-dessus de l'Ukraine, tuant 298 passagers et membres d'équipage. Plus de dix ans plus tard, l'agence de l'ONU pour l'aviation civile a estimé, lundi 12 mai, que la Russie était responsable du crash de l'avion, intervenu au-dessus du territoire aux mains des séparatistes prorusses.
"La Fédération de Russie n'a pas respecté ses obligations en vertu du droit aérien international lors de la destruction du MH17 de la Malaysia Airlines en 2014", a estimé l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Pour sa "première décision" concernant un différend entre Etats membres, le Conseil de cette organisation, basée à Montréal (Canada), a jugé que les plaintes déposées par l'Australie et les Pays-Bas, les plus touchés par le drame, étaient "fondées en fait et en droit".
La Russie a toujours nié toute implication dans l'incident, et a réitéré sa position mardi. "La Russie ne fait pas partie des pays ayant participé à l'enquête sur cet incident. Nous n'acceptons donc pas toutes ces conclusions biaisées", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Un "moment historique"
"Il s'agit d'un moment historique dans la quête de vérité, de justice et de responsabilité pour les victimes de l'accident du vol MH17, leurs familles et leurs proches", a réagi de son côté le gouvernement australien après cette annonce. Canberra demande de prendre rapidement des mesures pour remédier à cette violation. "Nous demandons à la Russie d'assumer enfin sa responsabilité dans cet horrible acte de violence et de réparer sa conduite flagrante, comme l'exige le droit international", a ajouté l'exécutif australien.
De son côté, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, s'est félicité de cette décision, estimant que cela ne pourrait pas "effacer le chagrin et la souffrance" des proches des victimes, mais qu'il s'agissait d'"un pas important vers la vérité et la justice". Selon le gouvernement néerlandais, "dans les semaines à venir, le conseil de l'OACI examinera la manière dont la réparation juridique devrait avoir lieu".
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