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Les Nord-Coréens n'ont appris la date de la rencontre historique entre Kim Jong-un et Donald Trump que la veille

Avant lundi matin, les médias d'Etat nord-coréens n'avait évoqué que la possible organisation d'une rencontre, sans date ni lieu.

Article rédigé par franceinfo
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Le leader nord-coréen Kim Jong-un à son arrivée à l'aéroport de Singapour, le 10 juin 2018, sur une photo prise par le ministre des Communications et de l'Information singapourien. (TERENCE TAN / AFP)
Le leader nord-coréen Kim Jong-un à son arrivée à l'aéroport de Singapour, le 10 juin 2018, sur une photo prise par le ministre des Communications et de l'Information singapourien. (TERENCE TAN / AFP)

Annoncé à la surprise générale, annulé, puis reprogrammé : le sommet historique entre Kim Jong-un et Donald Trump, qui débutera mardi 12 juin, est un feuilleton qui tient en haleine le monde entier. Sauf en Corée du Nord, dont les habitants n'ont appris que lundi matin qu'il aurait lieu, dÚs le lendemain, à Singapour. Jusqu'ici, les médias d'Etat n'avaient fait que mentionner une possible rencontre aux contours trÚs flous.

Lundi matin, l'agence de propagande nord-coréenne KCNA a annoncé que Kim Jong-un se trouvait à Singapour, avait vu le premier ministre du pays, et rencontrerait le président des Etats-Unis mardi. Elle a évoqué l'avÚnement d'une "Úre nouvelle", confirmant que la dénucléarisation mais aussi "un mécanisme de maintien de la paix permanent et durable dans la péninsule coréenne" seraient au menu du sommet.

La télévision nord-coréenne a longuement évoqué l'arrivée du leader nord-coréen à Singapour, et le journal officiel du parti au pouvoir a fait sa une sur ce voyage.

Mais selon les experts du pays, c'est plutÎt cette annonce en amont qui est surprenante : habituellement, la propagande nord-coréenne n'annonce au pays les événements diplomatiques qu'aprÚs qu'ils aient eu lieu. Une façon de mieux contrÎler la façon dont ils sont présentés, et d'éviter qu'un échec se transforme en camouflet pour l'image du régime.

Selon un expert de la rĂ©gion, Dennis Wilder, interrogĂ© par le Financial Times (en anglais), le fait que les mĂ©dias nord-corĂ©ens Ă©voquent ce sommet avant mĂȘme sa tenue "suggĂšre qu'ils prĂ©voient qu'il soit un succĂšs".

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