Après la guerre avec Israël, l'Iran suspend sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique
Cette décision vise à "assurer un plein soutien aux droits de la République islamique d'Iran" et "en particulier à l'enrichissement de l'uranium", en vertu du Traité de non-prolifération, selon les médias iraniens.
C'est désormais officiel. L'Iran a suspendu, mercredi 2 juillet, sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), après avoir multiplié les accusations à son encontre depuis la récente guerre avec Israël. Au lendemain du cessez-le-feu imposé par Donald Trump, le 25 juin, le Parlement iranien avait voté massivement un projet de loi en ce sens. Le texte est entré en vigueur après avoir été promulgué par le président iranien, Massoud Pezeshkian.
Cette décision vise à "assurer un plein soutien aux droits de la République islamique d'Iran" et "en particulier à l'enrichissement de l'uranium", en vertu du Traité de non-prolifération (TNP), selon les médias iraniens. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, avait souligné le 26 juin que la coopération de l'Iran avec cette agence était "une obligation juridique, pour autant que l'Iran reste un pays signataire" du TNP.
"Aucune menace" contre les inspecteurs, assure l'Iran
Le texte de loi ne précise pas quelles mesures concrètes pourrait entraîner la suspension de la coopération avec l'AIEA, dont les inspecteurs n'ont pas eu accès aux stocks d'uranium iraniens depuis le 10 juin. L'ambassadeur iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, avait déclaré dimanche sur la chaîne américaine CBS que des inspecteurs se trouvaient "en sécurité" en Iran mais que "leurs activités ont été suspendues et qu'ils n'étaient pas autorisés" à se rendre sur les sites. "Il n'y a aucune menace" contre les inspecteurs, a-t-il assuré.
En réaction, le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a appelé sur la plateforme X le monde à "utiliser tous les moyens à sa disposition pour mettre fin aux ambitions nucléaires iraniennes". Il demande à l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, les trois pays européens impliqués de longue date dans les négociations sur le nucléaire iranien, à "rétablir toutes les sanctions contre l'Iran maintenant".
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