L'Arménie accuse l'Azerbaïdjan de "crimes de guerre" après la publication d'un rapport de l'ONG Humans Right Watch
La porte-parole de la diplomatie arménienne a indiqué vendredi que le rapport de l'ONG prouve que l'Azerbaïdjan a commis "des crimes de guerre à grande échelle" et évoque également des "crimes contre l'humanité".
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L'Arménie a accusé vendredi 19 mars l'Azerbaïdjan d'avoir commis des "crimes de guerre" lors du conflit ayant opposé ces deux pays du Caucase à l'automne dernier dans la région séparatiste du Nagorny Karabakh.
Ces accusations interviennent alors que l'ONG Human Rights Watch a publié le même jour un rapport indiquant que l'armée azerbaïdjanaise a "maltraité des prisonniers de guerre arméniens" en les soumettant à "un traitement cruel et dégradant ainsi qu'à des tortures". L'ONG a appelé Bakou à "libérer immédiatement" tous les prisonniers arméniens restant, civils et militaires.
La porte-parole de la diplomatie arménienne, Anna Naghdalian, a réagi en affirmant que ce rapport prouvait que l'Azerbaïdjan a commis "des crimes de guerre à grande échelle" contre des prisonniers arméniens. "Les rapports de mauvais traitements et de torture contre des prisonniers de guerre arméniens montrent un aspect systématique", a-t-elle affirmé à l'AFP, ajoutant que leur détention prolongée pourrait même relever "de crimes contre l'humanité".
Bakou nie en bloc les incriminations de l'ONG
Bakou, qui rejette ces accusations, affirme que tous les prisonniers ont été libérés et renvoyés en Arménie. Cela étant, le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise, Djeyhoun Baïramov, a affirmé mercredi que l'Azerbaïdjan ne considérait pas comme des prisonniers de guerre les personnes détenues après la signature du cessez-le-feu de novembre dernier.
Ce cessez-le-feu, négocié par Moscou après six semaines de combats ayant fait plus de 6 000 morts, a impliqué d'importantes pertes territoriales pour la partie arménienne et le déploiement de forces de la paix russes. En décembre, l'ONG Amnesty International avait appelé Bakou et Erevan à enquêter sur des crimes de guerre commis par les deux camps.
Tandis que l'Arménie n'a encore ouvert aucune enquête, l'Azerbaïdjan a arrêté en décembre deux de ses militaires accusés d'avoir mutilé les corps de soldats arméniens.
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