Condamnation internationale après l'essai nucléaire nord-coréen

Parmi les premiers à
réagir, le bureau du Premier ministre japonais qui a lancé des tweets sur
l'essai nucléaire nord-coréen peu
après la détection d'une secousse tellurique d'origine non naturelle. Puis le
Premier ministre japonais a lui-même condamné un essai qui "viole une
série de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. C'est extrêmement regrettable
et nous allons protester fermement".

Dans un communiqué, le président américain
Barack Obama dénonce un essai nucléaire "provocateur" et appelle  à une action internationale "rapide " et
"crédible " :

"Les Etats-Unis continueront également de prendre les mesures nécessaires pour se défendre ainsi que nos alliés. Nous allons renforcer l'étroite coordination avec nos alliés et partenaires".

Dans un communiqué, le ministère chinois des Affaires étrangères critique fermement : "La République démocratique et populaire de Corée a effectué un nouvel essai nucléaire malgré l'opposition générale de la  communauté internationale. Le gouvernement chinois exprime sa ferme  opposition."

Le ministère russe des Affaires étrangères invite la Corée du Nord à renoncer à son programme de missiles nucléaires : "Nous insistons sur le fait que la Corée du Nord doit mettre fin à ses  activités illégales, respecter strictement toutes les directives du Conseil de
sécurité de l'ONU et renoncer totalement à son programme de missiles  nucléaires".

Condamnation également de François Hollande* dans un communiqué publié par l'Elysée : *

* "Je
condamne avec la plus grande fermeté l'essai nucléaire auquel vient de procéder
la Corée du Nord" * réagit le président de la République.

"La
France exhorte de nouveau la Corée du Nord à se conformer sans délai à ses
obligations internationales et à procéder à un démantèlement complet, vérifiable
et irréversible de ses programmes nucléaire et balistique". Et le communiqué précise que Paris** appuiera une action ferme au Conseil de sécurité des Nations Unies et
travaille en ce sens avec ses partenaires.

Londres souhaite une "réponse forte " du Conseil de sécurité de l'ONU. Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a estimé que "le développement par la Corée du Nord de ses capacités nucléaires et de ses missiles balistiques constitue une menace pour la sécurité internationale et régionale."

L'Union européenne annonce une réponse " ferme et unie"

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton affirme que
 "l'UE va travailler avec ses partenaires clés et plus largement avec la
communauté internationale pour élaborer une réponse ferme et unie visant à démontrer à la Corée du Nord qu'il y a des conséquences à ses violations continues des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies".

L'ONU dénonce "une violation
claire et grave des résolutions du Conseil de sécurité."   Dans un communiqué signé par le porte-parole de Ban Ki-moon, le "secrétaire général condamne l'essai
d'arme nucléaire souterrain mené aujourd'hui" .