Les Etats-Unis vont bloquer des produits chinois issus "du travail forcé" des Ouïghours
Fin juin, les douanes américaines ont saisi une cargaison de produits à base de cheveux humains, soupçonnés d'avoir été fabriqués dans la région du Xinjiang.
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Le gouvernement américain a annoncé, lundi 14 septembre, qu'il allait bloquer l'importation d'une série de biens originaires de la région chinoise du Xinjiang, accusant Pékin d'y avoir recours au "travail forcé" de la minorité musulmane ouïghoure. "Nous ne tolèrerons pas des pratiques illégales, inhumaines et abusives de travail forcé parmi les fournisseurs des Etats-Unis", a expliqué lors d'un point-presse le chef des douanes, Mark Morgan.
Les douanes américaines avaient déjà saisi à la fin juin une cargaison de produits à base de cheveux humains, suspectés d'avoir été conditionnés dans des camps de travail de la région chinoise du Xinjiang. Washington a également adopté des sanctions ciblées contre des dirigeants politiques et les entreprises impliquées au Xinjiang.
De "l'esclavage moderne" selon les Etat-Unis
Quatre décrets ont été émis pour interdire l'entrée sur le sol américain de produits capillaires, de coton, de pièces informatiques ou textile fabriqués dans des entreprises de la région. Un cinquième décret vise tous les biens fabriqués dans le camp dit "de rééducation" de Lop County. "Ce n'est pas un centre éducatif, c'est un camp de concentration où les minorités ethniques et religieuses sont sujettes à des abus et obligées de travailler dans des conditions atroces sans recours ni liberté. C'est de l'esclavage moderne", a estimé Ken Cuccinelli, ministre adjoint à la Sécurité intérieure.
Les États-Unis, comme d'autres pays occidentaux et de nombreuses organisations internationales, accusent Pékin de mener des persécutions à grande échelle contre les Ouïghours et d'avoir arbitrairement interné plus d'un million de musulmans du Xinjiang dans des camps. Outre ces détentions massives, Pékin est également accusé de stérilisations forcées dans la région. De son côté, l'Union européenne a proposé à la Chine l'envoi d'"observateurs indépendants" au Xinjiang. La France l'avait déjà proposé en vain en juillet.
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