Hong Kong : l'employé chinois du consulat britannique arrêté en Chine a été libéré
Simon Cheng avait disparu le 8 août après s'être rendu à Shenzhen, ville frontalière de Hong Kong. Le gouvernement chinois avait finalement annoncé que l'employé consulaire faisait l'objet d'un placement en détention de quinze jours.
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Simon Cheng a retrouvé la liberté. La famille de l'employé chinois du consulat de Grande-Bretagne à Hong Kong, qui avait été arrêté en Chine il y a deux semaines, a annoncé sur Facebook, samedi 24 août, que le jeune homme de 28 ans était rentré chez lui.
L'employé consulaire projetait de rentrer à bord d'un train grande vitesse le 8 août. Il avait envoyé un message à sa compagne en lui disant qu'il était sur le point de passer la douane. Mais sa trace s'était perdue. Jusqu'à ce que Pékin confirme qu'il avait été placé en détention pour quinze jours pour avoir enfreint une loi sur la sécurité publique. La presse chinoise a de son côté rapporté que la cause de cette arrestation était le fait que Simon Cheng ait "sollicité des prostituées".
Une accusation "montée de toutes pièces"
Le Global Times, connu pour sa rhétorique nationaliste, affirmait que la police n'avait pas contacté la famille de Simon Cheng après son arrestation, à la demande de ce dernier. "Grâce au ministère britannique des Affaires étrangères et aux médias, qui ont monté cette affaire en épingle, son cas est désormais connu de tous", ironisait le journal. Mais la famille du jeune homme avait d'emblée rejeté les allégations du quotidien de langue anglaise sur sa page Facebook, dénonçant une accusation "montée de toutes pièces". "Tout le monde doit se rendre compte qu'il s'agit d'une blague", avait-elle estimé.
L'arrestation de Simon Cheng a un peu plus tendu des relations entre Pékin et Londres déjà crispées depuis le début il y a deux mois de la contestation dans l'ancienne colonie britannique, restituée à la Chine en 1997 au terme d'un accord lui octroyant une semi autonomie. Le porte-parole de la diplomatie chinoise avait souligné mercredi que le jeune homme n'était pas de nationalité britannique mais hongkongaise, "c'est-à-dire chinoise" et qu'il s'agissait par conséquent "entièrement d'une affaire intérieure chinoise".
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