Chine : le Parlement abolit la limite des mandats présidentiels, Xi Jinping obtient son ticket pour une présidence à vie
Le Parlement a aboli dimanche la limite des mandats présidentiels. Cette décision donne les mains libres au président chinois pour imposer sa vision à long terme d'une superpuissance toujours plus soumise au Parti communiste.
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Le Parlement chinois a aboli, dimanche 11 mars, la limitation des mandats présidentiels au profit de Xi Jinping, qui obtient son ticket pour une présidence à vie. A 64 ans, le président chinois le plus puissant depuis au moins un quart de siècle pourra rester à la tête de l'Etat au-delà du terme prévu de 2023 et imposer sa vision à long terme d'une superpuissance toujours plus soumise au Parti communiste.
Par 2 958 voix pour, deux contre et trois abstentions, les députés de l'Assemblée nationale populaire (ANP) ont sans surprise plébiscité un changement de la Constitution, qui limitait les mandats présidentiels à deux fois cinq ans. La majorité des deux tiers était requise. L'amendement fait aussi entrer "la Pensée Xi Jinping" dans la Constitution, ainsi que "le rôle dirigeant" du Parti communiste chinois (PCC) dans son article premier.
Héraut de la "grande renaissance de la nation chinoise"
Cette disposition peut laisser entrevoir une recrudescence de la répression à l'encontre des opposants au régime, qui pourraient se voir accusés d'atteinte à la Constitution pour avoir simplement contesté la main-mise du PCC sur le pouvoir.
Depuis son arrivée à la tête du PCC fin 2012, puis de l'Etat début 2013, Xi Jinping a encore accru l'autorité du régime, à grands renforts de propagande et d'une omniprésence dans les médias d'Etat.
Héraut de la "grande renaissance de la nation chinoise", Xi Jinping cherche à incarner face à l'Occident la revanche d'une superpuissance moderne et respectée à l'horizon 2050. Mais sans concession aux libertés individuelles.
Une loi réprime sévèrement la dissidence sur internet, des défenseurs des droits de l'homme ont été condamnés à de lourdes peines et le militant démocrate Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix 2010, est mort en détention malgré les appels à la clémence venus de l'étranger.
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