Raoni Metuktire, le chef d'une tribu d'Amazonie qui se soulève pour ses terres
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Raoni Metuktire, un des chefs les plus connus d’Amazonie, s’est battu toute sa vie pour soutenir la cause des peuples autochtones. Aujourd’hui, il conteste la construction d'un immense barrage à Belo Monte.
La date de naissance de Raoni Metuktire est inconnue, mais est estimée au début des années 30.
Membre de la tribu Kayapos, il est né dans la jungle de Mato Grosso, au Brésil. Adolescent, il commence à porter un labret à la lèvre, un disque qui indique qu’il est prêt à mourir pour ses terres.
La police de l’Amazonie
Militant pour la défense des terres autochtones, en 1977, un documentaire nommé sobrement "Raoni" sera présenté aux Oscars et au Festival de Cannes. Consacré à ce chef de tribu, le film le fera connaître dans le monde : aujourd’hui, Raoni Metuktire dispose même d’un site internet où les internautes du monde entier sont sollicités pour signer des pétitions.
En 1989, le chanteur Sting fonde la Rainforest Foundation et soutient sa cause. Avec le chanteur de Police, il se lance dans une tournée de trois mois à travers 17 pays.
Sa terre, son combat
En 1993, son premier rêve se réaliste : le G7 finance au Brésil la création d'un parc naturel de 26 500 km2, protégeant plus de 6000 autochtones de 14 ethnies différentes.
Pendant 20 ans, il continue à parcourir le monde et à rencontrer ses dirigeants pour sensibiliser à la question autochtone.
Depuis 2009, il milite pour une nouvelle cause : l'interdiction du projet de barrage de Belo Monte, qui doit être achevé en 2018, en plein cœur de la forêt amazonienne.
Il serait le 3ème plus grand barrage au monde et forcerait le déplacement de 20 000 autochtones.
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