Présidentielle au Brésil : "Ce qu'on retiendra surtout, c'est qu'il respectera la Constitution", analyse un politologue après la déclaration de Jair Bolsonaro
Olivier Dabène, président de l'Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes, réagissait à la première prise de parole de Jair Bolsonaro après sa défaite à l'élection présidentielle.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/11/01/phpLPlVGt.jpg)
"Ce qu'on retiendra surtout, c'est ce qu'on a entendu au début, c'est-à-dire qu'il respectera la Constitution", déclare sur franceinfo Olivier Dabène, président de l'Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes. Lors d'une allocution mardi 1er novembre, Jair Bolsonaro est sorti de son silence deux jours après la victoire de son rival Lula à l'élection présidentielle. Le président sortant a indiqué qu'"en tant que citoyen et président", il "suivra toujours les règles de la Constitution".
REPORTAGE >> Présidentielle au Brésil : à São Paulo, les électeurs de Jair Bolsonaro "n'arrivent pas à se faire à ce résultat"
Une déclaration qui n'a duré que deux minutes de la part du président en exercice jusqu'au 31 décembre. "Ce qui n'est pas beaucoup pour développer une pensée ou une analyse", poursuit Olivier Dabène avant d'ajouter que Jair Bolsonaro "a d'ailleurs laissé son chef de cabinet annoncer qu'ils allaient déclencher la procédure de transition". "C'est effectivement ça qu'on voulait entendre", ajoute le professeur des Universités en science politique à Sciences Po-Paris qui souligne aussi le fait que le président en exercice n'a pas félicité son rival.
"On n'a pas entendu le nom de Lula, ce qui est quand même une tradition. On voit bien qu'il n'était pas question pour lui ne serait-ce que de prononcer le nom du Parti des travailleurs ou de Lula."
Olivier Dabène, président de l'Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbesà franceinfo
Les premiers mots du candidat perdant à l'élection présidentielle étaient très attendus. "Ça lui a pris deux jours pour essayer d'articuler un argument et de le présenter aux Brésiliens", note Olivier Dabène. Selon lui, ce qui se joue actuellement c'est le "leadership" de l'homme politique brésilien "au sein de la droite pour éventuellement revenir et gagner la présidentielle dans quatre ans". Autre défi qui attend Jair Bolsonaro : "Le fait de savoir s'il va pouvoir assumer et continuer à être en campagne permanente pendant quatre ans."
À regarder
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter