Assaut contre des lieux de pouvoir au Brésil : le palais présidentiel a été ouvert aux émeutiers de l'intérieur, accuse Lula
"Je suis convaincu que la porte du palais de Planalto a été ouverte pour que les gens puissent entrer, car aucune porte n'a été cassée", a déclaré le président de gauche jeudi.
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Il annonce une "profonde" réévaluation du personnel en conséquence. Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, s'est dit convaincu, jeudi 12 janvier, que les manifestants qui ont envahi le palais présidentiel dimanche à Brasilia ont bénéficié d'une aide de l'intérieur.
"Je suis convaincu que la porte du palais de Planalto a été ouverte pour que les gens puissent entrer, car aucune porte n'a été cassée", a déclaré le dirigeant de gauche lors de son premier petit déjeuner avec des journalistes depuis son investiture le 1er janvier. "Cela signifie que quelqu'un a facilité leur entrée ici", a-t-il insisté, ajoutant : "Comment pourrais-je avoir quelqu'un à la porte de mon bureau qui pourrait me tirer dessus ?"
Des milliers de partisans de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, refusant sa défaite électorale face à Lula fin octobre, ont semé le chaos dimanche dans la capitale, envahissant le Palais présidentiel, mais aussi la Cour suprême et le Congrès. Ils ont tout détruit sur leur passage, y compris des œuvres d'art, dans une action qui rappelle en plusieurs points l'invasion du Capitole à Washington le 6 janvier 2021 par des partisans du président républicain de l'époque Donald Trump.
Plus de 1 000 personnes incarcérées
Plus de 2 000 personnes ont été interpellées après les troubles, et 1 159 d'entre elles ont été incarcérées, selon le dernier bilan des autorités. Les autorités enquêtent pour savoir qui a organisé cet assaut et comment les manifestants ont été financés.
"Nous allons enquêter calmement pour comprendre ce qui s'est réellement passé", a déclaré Lula. "La vérité est que le palais était rempli de bolsonaristes, de militaires, et nous voulons voir si nous pouvons remédier (à la situation) en plaçant des fonctionnaires de carrière, de préférence des civils ou ceux qui étaient là avant ou qui ont été suspendus", a-t-il poursuivi.
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