Brésil : au moins trois morts et 11 blessés dans l'attaque de deux écoles de l'Etat d'Espirito Santo
Le maire de la ville d'Aracruz, dans le sud-est du pays, a annoncé qu'un homme avait tué plusieurs personnes dans deux établissements scolaires distincts.
Les autorités brésiliennes ont annoncé qu'au moins trois personnes avaient été tuées et onze autres blessées par un homme qui a ouvert le feu dans deux écoles différentes dans une commune de l'Etat d'Espirito Santo, dans le sud-est du pays, vendredi 25 novembre.
Deux assaillants sont entrés dans une école de la municipalité d'Aracruz, et l'un d'eux a tiré sur des enseignants qui étaient réunis, tuant deux femmes et blessant neuf autres personnes, a indiqué le maire Luis Carlos Coutinho à la radio CBN. Ils se sont ensuite rendus dans une autre école, où une adolescente a été tuée par balle, tandis que deux personnes ont été blessées, selon la même source.
"Tragédie absurde"
Le président élu Lula a qualifié cette tuerie de "tragédie absurde" sur Twitter. "J'exprime ma solidarité aux proches des victimes et je soutiens le gouverneur pour une enquête", a dit le président de gauche qui prendra ses fonctions le 1er janvier.
Le vice-président élu du Brésil, Geraldo Alckmin, s'est dit juste avant "consterné" par ces attaques. "J'exprime ma solidarité aux communautés scolaires, aux familles et aux amis des victimes", a-t-il écrit sur Twitter également.
Luiz Inacio Lula da Silva a fait campagne contre l'explosion spectaculaire des permis de possession et de port d'armes à feu sous le mandat du président d'extrême droite sortant Jair Bolsonaro depuis janvier 2019.
Un précédent en 2019
"Ces quatre dernières années sont celles où nous avons vu le plus d'attaques dans des écoles, au moins depuis le début des années 2000", a déclaré à l'AFP Bruno Langeani, chef de projet à l'Instituto Sou da Paz. "Nous sommes persuadés que le meilleur accès aux armes ces dernières années sous le gouvernement Bolsonaro a facilité ce type d'attaques", a-t-il ajouté.
Les fusillades dans les écoles restent toutefois relativement rares au Brésil, un immense pays pourtant violent. La plus meurtrière a eu lieu le 7 avril 2011, quand un homme de 24 ans a ouvert le feu dans son ancienne école de la banlieue ouest de Rio de Janeiro, tuant 12 élèves, avant de se donner la mort. Plus récemment, le 13 mars 2019, deux anciens élèves ont tué par balle huit personnes et blessé 11 autres avant de se donner la mort dans un collège de Suzano, dans la région de Sao Paulo.
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