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Avalanche dans l'Himalaya : quatre Français tués et trois disparus

Le groupe d'alpinistes était en route pour l'ascension du Manaslu au Népal, lorsque le camp dans lequel il dormait a été emporté par une avalanche dimanche à l'aube. Le bilan reste incertain. Parmi les victimes, il y aurait quatre Français tués et trois disparus.

Sylvie Johnsson

Radio France

Publié le 23/09/2012 09:09 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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L'avalanche qui s'est produite dimanche au Népal à 4h du matin heure locale a fait au moins neuf morts, dont quatre Français qui auraient été identifiés sur photo. On compte aussi trois disparus, selon le syndicat français des guides de montagne. Parmi ces sept alpinistes morts ou portés disparus, trois guides de Chamonix et plusieurs de leurs clients, a indiqué dans l'après-midi l'organisation.
Le ministère français des Affaires étrangères refuse pour le moment de confirmer les décès de ressortissants français, mais indique que deux Français blessés ont été évacués à Katmandou. Les recherches ont été suspendues avec la nuit.

On ignore toujours le nombre exact d'alpinistes qui figuraient dans l'expédition prise au piège par cette avalanche. Le quai d'Orsay précise que quatre groupes escaladaient ce sommet, dont deux groupes de Français, ce qui représenterait une vingtaine de ressortissants. Les autres victimes de cette avalanche seraient de nationalité népalaise, allemande, espagnole et italienne, d'après le vice-président de l'Association des alpinistes du Népal.

Une chute de sérac

Selon Christian Trommsdorff, vice-président du syndicat des guides de montagne, "c'est un bout de glace qui a dû tomber dans une pente de neige, qui aurait déclenché la coulée ". Celle-ci aurait emporté une partie du camp de base n°3 à 6.800 mètres d'altitude, alors que les alpinistes dormaient dans leurs tentes.

Le Manaslu est la huitième montagne la plus élevée au monde et passe pour être l'une des plus dangereuses. Mais à l'automne, ce sommet est particulièrement fréquenté. L'accident de ce week-end reste cependant le plus grave depuis 2005, où sept alpinistes françaises et leurs 11 guides népalais avaient péri dans l'Annapurna.