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Russie : 32 morts dans le crash d'un avion de ligne

L'appareil, qui avait embarqué 43 personnes, s'est écrasé en Sibérie, près de la ville de Tioumen.Onze personnes ont été blessées.

franceinfo avec AFP et Reuters

France Télévisions

Publié le 02/04/2012 06:26 Mis à jour le 02/04/2012 09:46

Temps de lecture : 2min

La carcasse de l'ATR 72 qui s'est crashé tôt, lundi 2 avril, en Sibérie. (RIA NOVOSTI / AFP)

Un avion ATR-72 s'est écrasé lundi 2 avril en Sibérie avec 43 personnes à bord. Le dernier bilan fait état de 32 morts et 11 blessés, selon le ministère russe des Situations d'urgence. Un précédent bilan faisait état de 29 morts et 14 blessés. Les blessés ont été dirigés vers l'hôpital de la ville de Tioumen, en Sibérie.

"L'appareil décollait de l'aéroport de Rochtchino, près de Tioumen, vers Sourgout" également en Sibérie, selon le ministère. Le bimoteur de la compagnie Utair, d'une capacité de 74 places, s'est écrasé à 45 kilomètres de Tioumen, peu après le décollage, à 7h44 locales (3h44, heure de Paris).

Selon les agences russes, l'appareil avait disparu des radars peu après son décollage. Les sauveteurs dépêchés sur place ont retrouvé la carlingue disloquée et des débris en feu.

Série noire dans la sécurité aérienne

Selon le site d'information News.ru (site en russe), l'aéroport de Sourgout a publié la liste des passagers, en précisant que l'appareil s'était écrasé "en effectuant un atterrissage d'urgence". Selon News.ru toujours, l'appareil s'est écrasé près d'une route, ce qui pourrait conforter la thèse d'une tentative d'atterrissage d'urgence. Il n'a pas été possible de vérifier ces informations sur le site de l'aéroport, inaccessible.

Les secours ont dépêché "232 hommes et 125 véhicules" sur place, selon le communiqué du ministère. Une commission interministérielle a été formée pour établir les circonstances de la catastrophe.

La Russie a connu ces dernières années une série noire en matière de sécurité aérienne. Face à la multiplication des accidents, les autorités russes ont ordonné la mise au rancart des appareils de conception soviétique les plus anciens, et une vérification des nombreuses compagnies aériennes du pays, devant mener à leur limitation.