Birmanie : plus d'un demi-million de Rohingyas ont fui vers le Bangladesh depuis fin août
Minorité musulmane de l'ouest de la Birmanie, les Rohingyas fuient une campagne de répression de l'armée, qui fait suite à plusieurs attaques de groupes rebelles musulmans, le 25 août.
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Le nombre de Rohingyas réfugiés au Bangladesh depuis fin août pour échapper aux violences en Birmanie a franchi jeudi la barre symbolique du demi-million, ont annoncé les Nations unies. "501 800 nouvelles arrivées ont été enregistrées au 27 septembre", ont déclaré les agences de l'ONU et des ONG dans leur rapport de suivi de la situation. Le document note aussi que le flux des passages à la frontière faiblit depuis plusieurs jours.
Minorité musulmane de l'ouest de la Birmanie, les Rohingyas fuient une campagne de répression de l'armée birmane consécutive à des attaques de la jeune rébellion rohingya le 25 août dernier. L'ONU considère que l'armée birmane et les milices bouddhistes se livrent à une épuration ethnique contre cette minorité musulmane dans l'Etat d'Arakan, dans l'ouest de la Birmanie.
Un naufrage fait 14 morts
Les autorités birmanes devaient, pour la première fois, jeudi, conduire des représentants onusiens sur le théâtre des violences dans l'Etat d'Arakhan, verrouillé aux observateurs et médias internationaux. Mais ce "voyage organisé", très cadré, a finalement été reporté par le gouvernement, officiellement en raison de la météo.
Au même moment, au Bangladesh, avait lieu une nouvelle tragédie. Au moins 14 réfugiés ont trouvé la mort dans le naufrage d'un bateau dans le golfe du Bengale, qui a coulé à quelques encablures de la rive.
Une "bombe sanitaire" redoutée
L'exode des Rohingyas a pris le Bangladesh de court et provoqué l'une des plus importantes crises humanitaires en Asie de ce début du siècle. Dans les gigantesques camps à la frontière, autorités et ONG sont débordées par la marée humaine et s'inquiètent d'une potentielle "bombe sanitaire" : les conditions sont réunies pour l'apparition d'épidémies de choléra, de dysenterie ou de diarrhées.
Dans l'Etat d'Arakhan, des dizaines de villages ont été réduits en cendres et des milliers de Rohingyas seraient déplacés ou cachés dans les forêts, survivant avec peu de nourriture et sans aide médicale. Près de 30 000 bouddhistes et hindous de la région ont également été déplacés par les combats depuis fin août.
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