Birmanie : les Rohingyas continuent d'être victimes de nettoyage ethnique, selon l'ONU
Le gouvernement birman a pourtant signé, en janvier, un accord avec le Bangladesh voisin pour permettre le retour en Birmanie de membres de cette minorité musulmane.
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"Le nettoyage ethnique des Rohingyas se poursuit" en Birmanie, a dénoncé le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU, mardi 6 mars dans un communiqué. Plus de six mois après le début de la crise, cette minorité musulmane est toujours la cible d'une campagne de "terreur et de famine organisée" destinée à les faire fuir vers le Bangladesh. Et ce malgré le discours tenu par la Birmanie.
"Le gouvernement birman ne cesse de répéter au monde qu'il est prêt au retour des Rohingyas, mais dans le même temps les forces de sécurité continuent à les faire partir au Bangladesh", ajoute Andrew Gilmour, sous-secrétaire général aux droits de l'homme de l'ONU. Mi-janvier, la Birmanie avait pourtant signé un accord avec le Bangladesh pour fixer les conditions du retour des réfugiés.
"Aucun réfugié n'est rentré", reconnaît l'armée
Une campagne de l'armée birmane, qualifiée d'épuration ethnique par les Nations unies, a poussé à l'exode près de 700 000 musulmans rohingyas depuis août dernier. Et des centaines continuent de passer la frontière du Bangladesh chaque semaine. L'armée birmane insiste sur le fait que l'opération militaire a été déclenchée à la suite d'attaques, fin août 2017, de rebelles rohingyas qualifiés de "terroristes".
Le chef adjoint de l'armée birmane, qui recevait lundi à Naypyidaw le représentant spécial de l'Union européenne pour les droits de l'homme, "a répété que le gouvernement birman est prêt à accueillir" les réfugiés, selon un message de l'armée sur Facebook. Mais le militaire birman reconnaît qu'"aucun n'est encore rentré, que ce soit en groupe ou individuellement".
L'ONU s'inquiète du sort des centaines de milliers de Rohingyas s'entassant dans des camps de fortune au Bangladesh, à l'approche de la mousson. "Ayant tant souffert d'un désastre infligé par l'homme en Birmanie, nous craignons que s'y ajoute une catastrophe naturelle liée aux fortes pluies, avec glissements de terrain et inondations", met en garde Andrew Gilmour.
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