Philippines : les 44 policiers d’élite auraient été exécutés
L’affaire avait fait grand bruit aux Philippines en janvier dernier. De violents affrontements entre la police et des rebelles musulmans du sud des Philippines avaient coûté la vie à 44 membres des forces de la police. «Mauvaise rencontre» selon les autorités, «exécution par balle dans la tête», relève l’autopsie.
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La blogosphère philippine est en plein émoi. Le hashtag #WeWantANSWERS est le plus partagé sur les réseaux sociaux. Que s’est-il passé le 25 janvier 2015 ? 44 policiers ont été tués lors d'affrontements avec deux groupes rebelles à Mamasapano, dans le sud de l'archipel ? La police avait lancé une opération pour prendre mort ou vivant l’artificier Zulkifli bin Hir, alias Marwan, dont la tête a été mise à prix cinq millions de dollars par les Etats-Unis. Zulkifli est un artificier malaisien du groupe Jemaah Islamiyah, maître d'oeuvre des attentats de Bali qui avaient fait 202 morts en 2002.
We Want Justice For Fallen SAF 44. #WeWantANSWERS pic.twitter.com/NRhuyglgpv«Mauvaise rencontre». Les autorités, qui voulaient absolument sauver les accords sur le désarmement du Front et la poursuite du processus de paix, avaient qualifié l’évènement de «mauvaise rencontre». Les deux parties ont conclu en mars 2014 un accord qui a mis fin à un conflit vieux de 45 ans dont le bilan s'élève à 120.000 morts et deux millions de déplacés.
Le rapport d’autopsie publié le 17 février dit autre chose : 27 policiers ont été abattus d’une balle dans la tête, dont certains à bout portant. Le rapport de la police nationale, à force de détails, précise que les victimes ont été achevées alors que blessées gisant par terre ou après s’être rendues.
#WeWantANSWERS for Fallen 44! RETWEET if you want JUSTICE! pic.twitter.com/2u3J5JN2s1
Ces révélations ont suscité une vive émotion dans le pays. Les internautes demandent à leurs autorités de dire toute la vérité et de ne pas se cacher derrière la langue de bois pour de raisons politiques. Et demandent justice. Certains n'hésitent à appeler à la démission du président Benigno Aquino.
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