Kirghizstan : la commission électorale annule les résultats des législatives, après des heurts ayant causé un mort
Le président kirghiz, Sooronbaï Jeenbekov, a affirmé pour sa part contrôler le pays, malgré les violences post-électorales. Au moins 120 personnes ont été hospitalisées à la suite de ces heurts.
La commission électorale centrale du Kirghizstan a annoncé, mardi 6 octobre, avoir annulé les résultats des législatives de dimanche, remportées par des partis pro-présidentiels, après des émeutes post-électorales qui ont fait un mort dans ce pays d'Asie centrale.
Le président kirghiz, Sooronbaï Jeenbekov, a affirmé mardi contrôler le pays, malgré ces violences post-électorales qui ont vu des manifestants d'opposition envahir le siège du gouvernement et libérer de prison le grand rival du chef de l'Etat. Il "a exprimé sa confiance dans le fait que les forces politiques vont placer l'intérêt du pays au-dessus des leurs", a indiqué la présidence.
Soupçons d'achats de voix
Un homme, "probablement un protestataire" du fait de ses vêtements civils, est décédé après avoir été blessé dans les affrontements entre police et manifestants à Bichkek, la capitale, a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère de la Santé kirghiz. Au moins 120 personnes ont été hospitalisées à la suite de ces heurts, selon le ministère de la Santé.
Pour sa part, le président kirghiz a assuré dans un communiqué n'avoir sciemment pas donné l'ordre d'ouvrir le feu sur les manifestants qui, dans la nuit de lundi à mardi, ont pris d'assaut une série de bâtiments officiels, dont le siège du gouvernement, surnommé la "Maison Blanche", où les bureaux ont été partiellement saccagés. "J'ai ordonné aux forces de l'ordre (...) de ne pas faire couler le sang", a déclaré Sooronbaï Jeenbekov.
Les manifestants réclament la démission de Sooronbaï Jeenbekov et la tenue de nouvelles élections après que celles de dimanche ont vu deux partis favorables au chef de l'Etat dominer le scrutin. La manifestation avait été organisée à l'appel de plusieurs partis politiques qui ont échoué à atteindre le seuil de 7% nécessaire pour entrer au Parlement. Or, avant même le vote, des soupçons d'achats considérables de voix pesaient sur ces élections. Le chef de la mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe venue observer les élections, Thomas Boserup, avait jugé que ces "allégations crédibles" suscitaient "une inquiétude sérieuse".
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