Affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge : une quinzaine de morts et plus de 140 000 évacuées

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par franceinfo - L. Feuerstein, M. Lepeigné. Edité par l'agence 6médias
France Télévisions

Les affrontements se poursuivent vendredi 25 juillet à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. En deux jours, les violences ont fait plus de quinze morts et provoqué l'évacuation de 140 000 Thaïlandais dans la zone contestée du "Triangle d'émeraude".

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Depuis mercredi 23 juillet, la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge est le théâtre de nombreux affrontements au sol et dans les airs. Ils ont déjà fait plus d'une quinzaine de victimes civiles et des dizaines de blessés en Thaïlande, affirment les autorités.

"Les forces cambodgiennes continuent d'utiliser des armes à longue portée pour attaquer les lignes de front et les zones arrière, affectant les civils et les sites humanitaires", déclare Surasant Kongsiri, contre-amiral thaïlandais et porte-parole du centre pour la sécurité.

Une frontière contestée

De son côté, le Cambodge ne fait état que d'un mort et de quelques blessés civils, mais les habitants commencent à fuir. Au cœur du conflit : une frontière tracée lors de la colonisation française. Elle est contestée depuis par les deux pays. Elle a déjà provoqué plusieurs accrochages violents dans le passé.

En Thaïlande, des dizaines d'habitations et des bâtiments, notamment un hôpital, ont déjà été détruits. Les autorités ont fait évacuer 138 000 personnes. Face à cet exode, des dizaines de gymnases et d'universités ont été transformés en hôtels de fortune. La Thaïlande a prévenu que les attaques pourraient dégénérer en guerre ouverte si la solution diplomatique n'aboutit pas. Le Cambodge demande, vendredi 25 juillet, la tenue d'une réunion d'urgence à l'ONU.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.