Affaire des sous-marins : l'Australie a traité la France "avec mépris", selon l'ancien Premier ministre australien
Malcolm Turnbull était jusqu’à présent resté silencieux sur le dossier. Il critique désormais ouvertement le choix de son successeur Scott Morrison de se doter en sous-marins nucléaires auprès des Etats-Unis.
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Ils sont issus de la même formation politique, mais Scott Morrison et Malcolm Turnbull ont des vues radicalement opposées sur quasiment tous les sujets. L’ancien Premier ministre australien, qui avait signé en 2016 le "contrat du siècle" avec la France, a critiqué vertement mercredi 29 septembre le choix de son successeur Scott Morrison, de se doter en sous-marins nucléaires auprès des Américains. Malcolm Turnbull remet en cause la pertinence pour l’Australie de se doter d’une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire, alors qu’elle ne dispose pas d’industrie nucléaire civile.
"Ce ne sera pas oublié"
Celui qui a reçu Emmanuel Macron à Sydney en 2018 - déplacement au cours duquel le président français avait qualifié cette alliance avec l’Australie de "pierre angulaire de sa stratégie" pour l’Indopacifique - estime par ailleurs que ces manoeuvres, conduites dans le dos des Français, auront des conséquences durables sur l’image de l’Australie à l’international. C'est surtout la façon dont Scott Morrison a traité la France que Turnbull dénonce. Car au-delà de la relation avec Paris, ces méthodes risquent risquent selon lui de ternir durablement l’image de l’Australie au sein du concert des nations.
"Le gouvernement australien a traité la France avec mépris, a estimé Malcolm Turnbull. Ce ne sera pas oublié. Chaque fois que nous chercherons à obtenir la confiance d’une autre nation, ils se diront : 'tu te rappelles ce qu’ils ont fait à Macron ? S’ils traitent la France de cette manière, que nous feront-ils à nous ?'"
Alors que des élections législatives en Australie doivent se tenir d’ici mai 2022 au plus tard, Malcolm Turnbull, dans une dernière pique à son successeur, a refusé de dire s’il voterait pour Scott Morrison. Ce dernier faisait pourtant partie de son gouvernement, lorsque Malcolm Turnbull était Premier ministre.
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