L'Inde et le Pakistan ont accepté un cessez-le-feu "immédiat" après plusieurs jours d'attaques meurtrières
L'annonce a été faite par le président américain, Donald Trump, avant d'être confirmée par les gouvernements pakistanais et indien.
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La fin de la pire confrontation militaire entre l'Inde et le Pakistan depuis des décennies ? Après plusieurs jours d'attaques meurtrières de drones, de tirs d'artillerie et de frappes de missiles, le Pakistan et l'Inde ont accepté un "cessez-le-feu immédiat", a annoncé à la surprise générale le président américain, Donald Trump, samedi 10 mai.
"Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d'annoncer que l'Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses "félicitations aux deux pays" pour leur "bon sens et leur grande intelligence". Dans la foulée, à Islamabad, le ministre des Affaires étrangères pakistanais, Ishaq Dar, a confirmé que le Pakistan et l'Inde avaient accepté "un cessez-le-feu avec effet immédiat", dans un message sur X.
Confirmant aussi l'accord de cessez-le-feu, à New Delhi, une source gouvernementale indienne a toutefois précisé qu'il avait été directement négocié entre l'Inde et le Pakistan. Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, venait de déclarer sur X que l'accord faisait suite à des négociations approfondies entre lui-même et le vice-président, J.D. Vance, et les Premiers ministres indien et pakistanais, Narendra Modi et Shehbaz Sharif, ainsi que d'autres hauts responsables.
Plusieurs jours d'escalade meurtrière
Depuis mercredi, les deux voisins, nés d'une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique, étaient sourds aux appels à la retenue des capitales étrangères qui redoutaient le point de non-retour.
Tout a commencé le 22 avril avec un attentat qui a choqué l'Inde : des hommes armés ont abattu 26 hommes sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu'elle soupçonne de l'attaque, ce que son voisin a démenti fermement.
Après des sanctions diplomatiques et des menaces sur le partage des eaux du fleuve Indus, les deux pays sont entrés mercredi en pleine confrontation militaire. Ce jour-là, l'Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises, assurant y détruire des "camps terroristes" et entraînant une spirale d'attaques et de contre-attaques. Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l'une aux portes d'Islamabad. Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils.
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