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Philippines : trois agents de sécurité tués dans l'attaque d'un bureau de vote alors que s'ouvrent les élections générales

Environ 67 millions de Philippins sont appelés aux urnes pour désigner notamment le président.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 09/05/2022 07:01 Mis à jour le 09/05/2022 08:42

Temps de lecture : 2min

Dans un bureau de vote, le 9 mai 2022, à Manille (Philippines). (MARIA TAN / AFP)

La fusillade s'est produite peu après le début du scrutin. Trois agents de sécurité ont été tués, lundi 9 mai, dans le sud des Philippines, quand des hommes armés ont ouvert le feu dans un bureau de vote dans la municipalité de Buluan, sur l'île de Mindanao, selon la police locale. Au même moment, des millions de personnes se rendaient aux urnes pour les élections générales.

Les Philippins qui s'étaient déplacés pour voter se sont précipités pour se mettre à l'abri lorsque la fusillade a commencé, d'après l'ancien maire de Buluan. Ces personnes se trouvaient à l'intérieur d'une l'école, utilisée comme bureau de vote. Un quatrième garde a été blessé dans l'attaque. L'île de Mindanao est le refuge de multiples groupes armés, des insurgés communistes aux militants islamistes.

Neuf blessés dans une autre attaque

Cette attaque a eu lieu après une autre explosion survenue dimanche en fin de journée à l'extérieur d'un bureau de vote, toujours sur l'île de Mindanao, mais dans la municipalité de Datu Unsay. Neuf personnes ont été blessées lors d'une attaque à la grenade survenue quelques heures avant le début des élections. Selon la police, les victimes avaient quitté à pied leurs villages de montagne isolés pour se rendre à la salle municipale et voter.

Environ 67 millions de Philippins sont appelés à voter pour ces élections générales, lors desquelles sont désignés le président, le vice-président ainsi que les députés, la moitié des sénateurs, les 81 gouverneurs de province et d'autres élus locaux. Les sondages prédisent une victoire écrasante de Ferdinand Marcos Junior, fils du défunt dictateur Ferdinand Marcos.