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Aung San Suu Kyi attendue en juin à Oslo pour fêter son Nobel 1991

Vingt-et-un ans après avoir reçu le prix Nobel de la Paix, l'opposante birmane veut effectuer son premier voyage à l'étranger dans la capitale norvégienne, où siège le Comité Nobel.

franceinfo avec AFP

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Publié le 18/04/2012 15:37 Mis à jour le 18/04/2012 15:55

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Aung San Suu Kyi salue ses partisans depuis son domicile de Rangoun, en Birmanie, le 16 avril 2012.  (SOE THAN WIN / AFP) — Aung San Suu Kyi salue ses partisans depuis son domicile de Rangoun, en Birmanie, le 16 avril 2012. (SOE THAN WIN / AFP)

Elle attend encore son passeport. L'opposante birmane Aung San Suu Kyi prévoit de se rendre, mi-juin, en Norvège et en Grande-Bretagne, a annoncé mercredi 18 avril un porte-parole de son parti. Le voyage, d'une durée d'environ une semaine, sera le premier de la nouvelle députée birmane depuis vingt-quatre ans, dont quinze années où elle a été assignée à résidence.

Lauréate du prix Nobel de la Paix en 1991, décerné par le Comité Nobel norvégien "pour sa lutte non-violente en faveur de la démocratie et des droits de l'homme", Aung San Suu Kyi n'a jamais été en mesure de se rendre à Oslo pour recevoir son prix en personne. Elle a toujours dit que son premier voyage à l'étranger serait en Norvège, en signe de gratitude. "Elle donnera sa conférence du Nobel à l'hôtel de ville d'Oslo", a confirmé la responsable de l'Institut Nobel chargée des manifestations, Sigrid Langebrekke.

Le ministère des Affaires étrangères de Norvège avait fait état, peu avant, d'une conversation téléphonique, dimanche, entre le ministre Jonas Gahr Stoere et Aung San Suu Kyi sur cette visite. Le même jour, la Norvège avait annoncé la levée d'une bonne partie de ses sanctions économiques contre la Birmanie, à la suite des réformes entreprises dans ce pays. L'opposante, qui avait quitté en 1988 l'Angleterre où elle résidait avec son mari, aujourd'hui décédé, pour se rendre dans son pays natal au chevet de sa mère, malade, avait toujours refusé de quitter la Birmanie, de crainte de ne jamais pouvoir y revenir.