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Armes chimiques syriennes : accord entre les Etats-Unis et la Russie

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry annonce un accord entre les Etats-Unis et la Russie sur le contrôle de l'arsenal chimique syrien, au troisième jour de négociations à Genève. Damas a une semaine pour présenter la liste de ses armes chimiques.

franceinfo

Radio France

Publié le 14/09/2013 10:19 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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Les Etats-Unis et la Russie affichent leur satisfaction après avoir
trouvé un accord samedi midi à Genève, au troisième jour des
négociations sur l'arsenal chimique syrien. Damas "a une semaine pour présenter la liste de ses armes chimiques " a précisé le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Les deux pays sont d'accord sur "la méthode à appliquer pour l'élimination des armes chimiques "
a poursuivi le chef de la diplomatie américaine.

Washington et Moscou appellent Damas à
autoriser les experts des Nations Unies à inspecter tous les sites de
stockage, dès le mois de novembre. "L'objectif est de retirer les armes chimiques syriennes à la mi-2014 "
estime John Kerry. Ils prévoient aussi l'adoption
d'une résolution de l'ONU qui, selon le le secrétaire d'Etat américain, se référe au chapitre sept, autrement dit
une menace de recours à la force. Barack Obama s'est félicité de cet accord, ajoutant que les Etats-Unis restaient prêts à agir en cas d'échec de la diplomatie.

Le rapport des inspecteurs de l'ONU publié lundi

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a qualifié cet accord "d'avancée importante ". Mais il nuance toutefois la position de la France, qui ne participait pas à la discussion finale : "la France tiendra compte du rapport des inspecteurs de l'ONU publié lundi sur le massacre de Damas pour arrêter sa position ", ajoute-t-il, évoquant le rapport de l'ONU sur l'attaque qui a fait une centaine de morts le 21 août.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a révélé que ce document serait accablant pour le régime syrien. Laurent Fabius doit se réunir à Paris lundi avec ses homologues américains et britanniques, John Kerry et William Hague.