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Emmanuel Macron demande le "retrait immédiat" des troupes azerbaïdjanaises en Arménie

Le chef de l'Etat a insisté, jeudi dans la soirée, sur "la nécessité d'un retrait immédiat des troupes azerbaïdjanaises du territoire arménien", après que le Premier ministre, Nikol Pachinian, a accusé l'armée de l'Azerbaïdjan d'avoir violé la frontière de l'Arménie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président de la République, Emmanuel Macron, le 12 mai 2021 au palais de l'Elysée, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)
Le président de la République, Emmanuel Macron, le 12 mai 2021 au palais de l'Elysée, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)

Emmanuel Macron appelle au calme. Le président de la République a insisté, jeudi 13 mai dans la soirée, sur "la nécessité d'un retrait immédiat des troupes azerbaïdjanaises du territoire arménien", après que le Premier ministre de l'Arménie, Nikol Pachinian, a accusé l'armée azerbaïdjanaise d'avoir violé la frontière arménienne et de s'être infiltrée dans le sud du pays. "Le président de la République a rappelé l'attachement de la France à l'intégrité territoriale de l'Arménie", a précisé la présidence française dans un communiqué.

Le chef de l'Etat s'est entretenu avec le Premier ministre arménien, jeudi, au sujet "des développements en cours à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan", alors qu'Erevan accuse Bakou de chercher à conquérir de nouveaux territoires, en plein regain de tensions entre ces deux pays ennemis jurés. "C'est une infiltration subversive", a lancé Nikol Pachinian lors d'une réunion extraordinaire de son conseil de sécurité, selon des propos cités dans un communiqué officiel.

Conflit autour du sort du Haut-Karabakh

L'Azerbaïdjan et l'Arménie se sont affrontés à l'automne 2020 pour le contrôle de la région indépendantiste du Haut-Karabakh, un conflit qui s'est soldé par plus de 6 000 morts et une défaite d'Erevan, qui a dû rétrocéder d'importants territoires à Bakou. L'Azerbaïdjan a bénéficié notamment du soutien militaire de la Turquie.

Malgré un cessez-le-feu signé sous l'égide de Moscou et le déploiement de soldats de la paix russes, les tensions persistent dans la région.

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