En Argentine, des perquisitions menées dans le cadre d'une enquête pour corruption impliquant la sœur du président Javier Milei

Karina Milei est soupçonnée d'avoir perçu 3% du montant payé par l'Agence nationale pour les personnes handicapées pour l'achat de médicaments à une entreprise pharmaceutique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président argentin Javier Milei et sa sœur, Karina Milei, la secrétaire générale de la présidence, lors d'un meeting à Lomas de Zamora, en Argentine, le 27 août 2025. (JUAN MABROMATA / AFP)
Le président argentin Javier Milei et sa sœur, Karina Milei, la secrétaire générale de la présidence, lors d'un meeting à Lomas de Zamora, en Argentine, le 27 août 2025. (JUAN MABROMATA / AFP)

La justice argentine a perquisitionné, vendredi 29 août, les bureaux de l'Agence nationale pour les personnes handicapées (Andis) et d'une entreprise pharmaceutique dans le cadre d'une enquête pour corruption présumée impliquant Karina Milei, sœur du président Javier Milei, a fait savoir la police.

Une enquête avait été ouverte après la diffusion de plusieurs enregistrements audio où une voix attribuée à l'ancien directeur de l'Andis, Diego Spagnuolo, limogé depuis, déclare : "Karina reçoit 3%". Karina Milei est soupçonnée d'avoir perçu 3% du montant payé par l'Andis pour l'achat de médicaments à l'entreprise pharmaceutique Suizo Argentina. Aucune arrestation n'a encore été effectuée dans le cadre de cette affaire.

Elle ne s'est pas exprimée publiquement sur le sujet, tandis que Javier Milei a rejeté les accusations. "Tout ce que dit [Spagnuolo] est faux, nous allons le traduire en justice et prouver qu'il a menti", a-t-il déclaré mercredi lors d'un meeting électoral, au cours duquel des manifestants ont jeté des pierres sur son cortège.

L'entreprise pharmaceutique Suizo Argentina a assuré, dans un communiqué, avoir agi "dans le strict respect des normes et des lois en vigueur" et être "en règle et à la disposition des organismes de contrôle, ainsi que de tout pouvoir de l'État". Le texte a été republié par Javier Milei sur son compte Instagram.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.