Présidentielle en Equateur : le président sortant Daniel Noboa déclaré vainqueur, sa rivale conteste les résultats
Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d'habitants a connu une transformation brutale, devenant une plaque tournante de la drogue.
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Le président sortant Daniel Noboa a été déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle en Equateur, dimanche 14 avril, par l'autorité électorale. Sa rivale de gauche Luisa Gonzalez ne "reconnaît pas" les résultats et réclame un recomptage des voix. Selon les résultats partiels portant sur 94% des bulletins, le chef d'Etat devance largement sa rivale, avec 56% des voix contre 44%. Cette tendance "irréversible", selon le Conseil national électoral (CNE), s'est rapidement dessinée lors du dépouillement.
Depuis la station balnéaire d'Olon, sur la côte pacifique, Daniel Noboa, 37 ans, s'est réjoui devant la presse d'une "victoire historique", trouvant toutefois "regrettable qu'avec une différence de 11, 12 points, on essaie d'une manière ou d'une autre de remettre en question la volonté des Equatoriens". Luisa Gonzalez, avocate de 47 ans, aspirait à devenir la première femme à diriger le pays. Elle avait déjà perdu en octobre 2023 face à Daniel Noboa, alors surprise du scrutin anticipé convoqué par son prédécesseur Guillermo Lasso. L'entrepreneur avait été élu pour un peu plus d'un an, la fin du mandat de son prédécesseur. Il est, cette fois, élu pour quatre ans.
Des résultats "très surprenants"
De nombreux observateurs s'attendaient à un combat vote par vote au second tour. Les résultats sont donc "très surprenants", selon Pedro Labayen Herrera, spécialiste de l'Equateur au sein du Centre pour la recherche économique et politique. Ils traduisent le fait que "dans la société équatorienne, persiste encore un énorme sentiment anti-corréiste, dont on n'avait pas imaginé l'ampleur ni l'importance", estime le chercheur, en référence à l'ancien président socialiste Rafael Correa, à la tête du pays de 2007 à 2017, dont Luisa Gonzalez était la dauphine.
Selon le CNE, 84% des 13,7 millions d'électeurs appelés aux urnes dans ce scrutin obligatoire se sont rendus dans les bureaux de vote, gardés par des milliers de militaires et policiers. Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d'habitants a connu une transformation brutale. Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l'Equateur une nouvelle plaque tournante du trafic de drogue.
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