L'armée américaine envoie de l'anthrax par erreur à plusieurs laboratoires
Le Pentagone a indiqué que des laboratoires de neuf Etats américains avaient reçu des échantillons de ce lot, ainsi qu'un laboratoire militaire situé en Corée du Sud.
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C'est une grosse bévue. Un laboratoire militaire américain a expédié par erreur des bacilles actifs de l'anthrax à d'autres laboratoires américains, privés, a indiqué le Pentagone mercredi 27 mai. La maladie du charbon, ou anthrax, est une infection aiguë qui touche aussi bien l'animal que l'homme. La bactérie responsable (Bacillius anthracis) peut être aussi utilisée comme arme bactériologique.
Les bacilles se trouvaient dans un lot qui avait été irradié pour tuer tous les bacilles actifs, puis partagé en plusieurs échantillons, selon les explications d'un responsable américain. Le laboratoire à l'origine de l'envoi participe actuellement à un programme de recherche, qui vise à fabriquer des tests de détection des menaces biologiques utilisables sur le terrain. C'est dans le cadre de ces recherches qu'il envoie des échantillons inactifs à des laboratoires privés.
Neuf laboratoires concernés aux Etats-Unis
Au moins l'un de ces laboratoires, situé dans le Maryland (Etats-Unis), a constaté la présence de bacilles actifs le 22 mai dans son échantillon. Il a donné l'alerte aux autorités. Au total, des laboratoires de neuf Etats américains (Maryland, donc, Californie, Virginie, Delaware, New Jersey, New York, Tennessee, Texas et Wisconsin) ont reçu des échantillons de ce lot, ainsi qu'un laboratoire militaire situé sur la base aérienne d'Osan, en Corée du Sud.
Dans la base sud-coréenne, "22 militaires ont peut-être été exposés" durant un entraînement, a indiqué l'armée jeudi. Mais aucun d'entre eux ne présente de symptômes de contamination. Aux Etats-Unis, quatre employés de trois sociétés différentes "qui ont travaillé avec le bacille actif" ont reçu par précaution un traitement préventif (prophylactique).
Le porte-parole du Pentagone se veut rassurant. Dans tous les laboratoires concernés, "il n'y a pas de risque identifié pour le public, et il n'y a pas de cas confirmé ou suspecté de contamination", affirme-t-il.
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