Des écrits du soldat américain Bowe Bergdahl révèlent une personnalité fragile
Le "Washington Post" a pu avoir accès à des écrits du sergent libéré samedi 31 mai après cinq années passées aux mains des talibans
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2014/06/12/bowe_bergdahl_1.jpg)
Après cinq années de captivité aux mains des talibans, le soldat américain Bowe Bergdahl a été libéré, samedi 31 mai. Le Washington Post (en anglais) s'intéresse dans son édition du 11 juin à sa personnalité, à travers différents écrits dont le journal a pu prendre connaissance. Si les conditions de sa capture font polémique aux Etats-Unis, certains s'interrogeant sur le fait qu'il puisse être un déserteur, le Washington Post évoque, lui, sa personnalité fragile. Le journal s'appuie sur des documents, journal intime, e-mails, ordinateur... qu'une amie du soldat a reçus quelques jours après la disparition de Bowe Bergdahl en Afghanistan. Ce dernier l'avait en effet désignée comme destinataire de ces affaires en cas de problème.
Avant de rejoindre l'armée, le quotidien rappelle que Bowe Bergdahl a été "réformé" par les garde-côtes après seulement 26 jours d'entraînement. Si le motif de cette décision reste inconnue, des amis proches ont confié au Washington Post qu'ils s'inquiétaient à cette époque de la santé mentale de Bowe Bergdahl. Le quotidien pose alors la question du recrutement de Bowe Bergdahl par l'armée en 2008, connaissant cette fragilité.
Des propos confus
Le Washington Post a pu lire des écrits rédigés par le soldat lors de son entraînement pour l'Afghanistan et avant son affectation dans l'est du pays, en 2009. Bowe Bergdahl assure qu'il est "inquiet". Il semble perturbé à l'approche de cette mission. Ses propos sont confus et énigmatiques, il affirme qu'il ne "doit pas perdre la passion de la beauté". Dans un e-mail envoyé à une amie, en juin 2009, deux semaines avant son départ pour l'Afghanistan, il parle de son envie de "s'éloigner en Chine, à travers les montagnes", raconte le journal américain.
L'amie destinataire de ces messages a décidé de confier ces écrits au Washington Post car, face aux accusations de désertion, elle a souhaité montrer l'aspect "sensible et vulnérable de son ami".
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter