Brésil : un nouveau-né déterré vivant après avoir passé sept heures sous terre
"L'enfant se porte bien" a annoncé le procureur de l'Etat de Mato Grosso. Une enquête pour infanticide a été ouverte. Les faits se sont déroulés dans l'Etat du Mato Grosso, au sein d'une tribu amérindienne.
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Un petit miraculé. Un nouveau-né d'une tribu indienne du Brésil a survécu après avoir été enterré sept heures durant par sa famille, ont annoncé les autorités locales après le sauvetage, jeudi 7 juin.
Une infirmière a alerté la police après avoir vu que ce bébé de sexe féminin avait été enterré peu après sa naissance, dans le parc national du Xingu, où vivent de nombreuses tribus autochtones, dans l'Etat du Mato Grosso. Les autorités ont rendu publique une vidéo montrant des policiers creusant dans le sable pendant la nuit pour déterrer le nouveau-né, dont le cordon ombilical était encore attaché au petit corps.
This is the moment a new born baby, buried alive for eight hours, was miraculously dug out from a shallow grave by police in Brazil. Relatives laid the baby girl to rest believing she had died at birth. pic.twitter.com/MU1j3U80Dc
— Daily Hurriyat (@HurriyatPk) 7 juin 2018
Malgré les sept heures passées sous terre, "l'enfant se porte bien", a précisé le procureur Paulo Roberto do Prado. Le bébé a été amené à Cuiaba, capitale de l'Etat de Mato Grosso, pour être hospitalisé dans une unité de soins intensifs pour nouveaux-nés.
Enquête sur un possible infanticide
L'arrière-grand-mère du bébé, membre de la tribu Kamayura, a été interpellée, a indiqué le procureur. "Nous avons ouvert une enquête pour établir s'il s'agit d'un infanticide où si elle pensait que le bébé était mort-né", a-t-il expliqué. La famille a expliqué à la police que le bébé était tombé sur la tête après que sa mère a accouché dans les toilettes, mais les autorités mettent en doute cette version. "Comme le père refuse de reconnaître l'enfant et que la mère est âgée de seulement 15 ans, nous soupçonnons qu'ils aient pu tenter de tuer le nouveau-né", a affirmé la police locale dans un communiqué.
Les enquêteurs ont interrogé d'autres membres de la famille, avec un anthropologue, un psychologue et des représentants de la Funai, organisme public chargé des tribus indiennes. Selon le procureur, ils cherchaient à établir si cette affaire était liée à des coutumes autochtones.
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