Argentine : le gouvernement impose un contrôle des changes, premières queues devant les banques
Ce contrôle des changes restera en vigueur jusqu'au 31 décembre et fait suite à une semaine d'incertitudes sur les marchés et de forte dépréciation de la monnaie argentine.
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Le contrôle des changes, imposé par le gouvernement aux entreprises et aux particuliers, est entré en vigueur lundi 2 septembre en Argentine, tandis que les premières files d'épargnants angoissés, souhaitant retirer leurs dollars, se formaient aux portes de banques.
Un jour après la décision du président libéral Mauricio Macri qui impose des limites pour l'achat et le transfert de devises, la monnaie argentine s'est appréciée de 5,38% à la fermeture, à 58,41 pesos pour un dollar. L'indice Merval de la Bourse de Buenos Aires a lui bondi lundi de 6,45%.
Les mesures du gouvernement, qui resteront en vigueur jusqu'au 31 décembre, font suite à plusieurs semaines d'incertitudes sur les marchés et de forte dépréciation de la monnaie argentine. Le décret publié dimanche au Bulletin officiel argentin impose aux entreprises exportatrices de changer en pesos les dollars entre cinq et quinze jours ouvrables après l'encaissement, ou 180 jours après l'exportation des biens.
Une "situation très angoissante"
Les particuliers ne pourront effectuer de virements à l'étranger de plus de 10 000 dollars, ni acheter des devises pour un montant supérieur à cette somme sans autorisation de la Banque centrale d'Argentine (BCRA).
Le gouvernement a eu beau s'abstenir de restreindre les retraits bancaires, une mesure connue sous le nom de "corralito" qui, appliquée fin 2001, avait déclenché la pire crise politique et économique de l'histoire du pays, à Buenos Aires, les premières files d'attente étaient visibles lundi aux portes des banques.
"C'est une situation très angoissante. J'ai reçu un héritage avec lequel j'ai acheté un appartement, mais il me restait une somme. Lorsque le dollar a commencé à s'apprécier, je ne savais pas quoi faire, si laisser l'argent à la banque ou le retirer", explique une jeune femme de 28 ans qui travaille dans la publicité.
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